Julien Leblay...
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Amérique latine à vélo : 11 000 kilomètres pour le don du sang


Retrouvez le récit de ce voyage
à vélo en Amérique du sud
dans le livre

"Cap sur Ushuaia"


304 pages dont 16 de photos couleur.
Prix public : 18 euros.
Cap sur Ushuaia. Voyage à vélo en Amérique latine

Pérou : Chivay - Arequipa


Je prendrai mon bain d'eau chaude au lever du soleil. J'en sortirai avec une belle odeur de soufre. Que vaut-il mieux ? Traîner une odeur soufrée ou de la poussière ?

Après un petit déjeuner pris en face du marché en plein réveil, je me lance dans le canyon de Colca. Peu à peu la vallée s’élargit et devient plus profonde. Des terrasses apparaissent, sculptant ce canyon qui se dessine peu à peu. J’arrive à Maca après 25 kilomètres. J’y revois le groupe de touristes français vus la veille à Chivay. Tous sont malades, tout comme moi qui traîne une diarrhée depuis trois jours : l’altitude probablement. Alors que des touristes photographient des péruviens avec des aigles ou des alpagas (c’est l’heure du biberon pour ce jeune de 5 mois, une aubaine pour les touristes qui en retiendront une superbe photo pour quelques soles), je discute avec une péruvienne vendeuse de pain. Très sympathique, je resterai avec elle une demi heure. Je lui achèterai finalement un pain garni de légumes et de viande d'alpaga pour 1 sole. Bien plus nourrissant, je le préfère à une photo... Avant de partir je rencontrerai également Cédric, un jeune français envieux de voyager à vélo. Il est en tous les cas sur la bonne voie . Il aura préféré ici la rencontre à la visite touristique de l’église de Maca.

Un peu plus loin je rencontre Mathilde, péruvienne au sourire édenté, la cinquantaine. Elle est seule, postée à un belvédère où s'arrêtent les cars de touristes. Elle les attend pour leur vendre quelques bouts de tissus. Elle n’a rien vendu aujourd’hui et me prie de lui acheter un poncho. Je lui explique que je ne peux pas, cela représenterait un poids tout à fait inutile à porter. Je resterai là encore de longues minutes à parler avec elle. Je la quitte avec sa bénédiction et son beau sourire.

Plus haut c’est Bilma et ses deux filles. Il est midi, les derniers touristes. Elles ont remballé leurs affaires et attendent qu’une voiture les ramène à Chivay. Cet après midi, elles iront travailler dans les champs, à planter les patates et les mais. J’aime le Pérou qui est fait de ces rencontres.

Un vent violent m’oblige à marcher pour rejoindre Pinchotlo. Le village est désert. Seule la mairie est ouverte et une épicerie. Le patron m’explique que tous les villageois sont dans la montagne, pour créer un canal qui dévidera les eaux de fonte des neiges recouvrant le volcan Hualca. Après le village les cactus San Pedro sont de plus en plus présents, donnant plus de gravité aux paysages. Car ici la vallée se rétrécit, le canyon se creuse de plus en plus, les pentes sont plus raides, la montagne plus abrupte. L'étau se resserre, indéniablement. Je m'arrête à la Cruz del condor, haut lieu touristique du canyon. A cette heure-ci (16h00) il n'y a personne. La vue plongeante sur le canyon est effrayante. La rivière tout en bas n'est qu'un filet d'eau bruyant. Je plante ma tente en face d'une façade rocheuse titanesque. Le gouffre est à mes pieds. Dans quelques heures, des centaines de personnes seront agglutinées ici. Pendant une heure je contemple avec bonheur la muit tombée. Les deux volcans Quehuisla et Mismi ne sont plus que des silhouettes. Quelle énorme satisfaction que de dormir ici. Je m'endors, heureux au pays des condors.

Les premiers touristes arrivent à 6h00 du matin. Il s'agit de deux israéliens avec qui je discuterai longtemps. Peu à peu les touristes arrivent, suivis des vendeuses péruviennes. La contrôleuse Jimena me fait payer l'entrée du site 35 soles. Elle m'explique qu'en fait ce n'est pas pour le cruz del condor mais pour l'entrée dans le canyon de Colca, réserve naturelle. L'argent servira à faire la route, qui n'est qu'une piste en mauvais état pour l'heure.

Nous attendons, désespérant un peu. Soudainement les premiers condors apparaissent à 8h30. Ils surgissent du canyon. 2, 4, 6 puis dix. Le spectacle commence. Ils virevoltent au dessus de nos têtes, nous rasant à 4 mètres. Je suis impressionné par la taille de cet oiseau, 3 mètres d'envergure, mais surtout un corps très gros, comme un ballon de rugby. Il s'agit de l' oiseau le plus lourd au monde. Pendant une heure ils voleront ainsi dans le canyon. Pas un seul coup d'aile n'est donné, ils se laissent porter avec volupté par les airs. C'est beau, magique, envoûtant. Nous humains sommes biens ridicules à côté d'eux, en dessous en fait.

Puis le spectacle se termine. Ils disparaissent dans le canyon. Les touristes s'en vont, les vendeuses aussi. Je poursuis plus tard ma route vers Cabanaconde. C'est ici que la vue sur le canyon est la plus impressionnante. J'y resterai quelques heures avant de poursuivre encore plus loin. Là il n'y a plus personne. Tous les touristes font demi tour pour rejoindre Chivay. De mon côté je compte rejoindre Arequipa en faisant la boucle complète par Huambo. Je dormirai protégé par les murs d'une maison abandonnée.

J'ai faite de mauvais rêves. J'ai rêvé d'une piste interminable et en sale état. J'ai rêvé que je poussais mon vélo et que je pestais contre la route qui se dérobait sous mes pneus. J'ai rêvé d'un désert, des kilomètres sans voir personne, sans entendre autre chose que le souffle du vent. Et en me réveillant, je sais que ce mmauvais rêve sera la dure réalité des prochains jours.

J'en termine avec la montée entamée la veille et arrive rapidement à Huambo. J'achète ici de quoi manger et boire pendant deux jours. Je repars avec une surcharge de 5 kilos. Sur ma carte, Huambo se situe à 120 kilomètres de la route panaméricaine, cette grande artère qui longe les Amériques du nord au sud. 120 kilomètres avant le bitume. 120 kilomètres sans village, sans voir personne. Au milieu se trouve un point côté à 3695 mètres d' altitude. Juste au milieu. Cela signifie 60 kilomètres de montée, 60 kilomètres de descente. En avancant à 6km/h dans la montée le calcul est vite fait. Je ne serai pas au sommet ce soir.

Je quitte Huambo à 10h00 après avoir réparé une crevaison. La montée est longue, comme promis. Il n'y a personne, comme promis. Après plusieurs heures je vois néanmoins une paysanne toute de rouge vêtue. Je m'empresse d'aller lui parler 10 minutes, 10 minutes gagnées sur la solitude.

Le volcan Ampato domine les paysages que je traverse, lentement. Son sommet enneigé lui donne du volume et impose le respect. Seuls les plus hauts, les plus grands, ceux qui dépassent les 5000 mètres ont le privilège d'être ainsi coiffés, tels les condors adultes affichant eux aussi une collerette blanchâtre.

La montée est entrecoupée par une descente de 5 kilomètres. Je ne veux pas descendre, car il me faudra indéniablement la remonter. Et cette descente tue le moral lorsqu'elle s'arrête, laissant la place à la montée.

17h00. Le soleil se cache derrière une colline. Alors le froid, toujours aux aguets, prend rapidement le relais. La transition est brutale et sans appel. Planter sa tente, et surtout s'y abriter, est un bonheur immense lorsque le froid vous cingle les mains et le visage. Un soulagement délicieux. A l'abri du vent je savoure. Je savoure cette dure journée qui vient de se terminer au moment même où je jette toutes mes sacoches sous la toile.

Cuisiner, et surtout manger, est un autre de ces délicieux plaisirs, lorsque la faim vous empêche de pédaler, cette faim due justement à une dépense énergétique importante. Ecoeuré par les pâtes lors de mon dernier voyage dans les Balkans, j'avais opté pour du riz. Ecoeuré par le riz, j'ai opté aujourd'hui pour des pâtes. Je les mélange avec des tomates et du thon. Le tout n'est pas fameux. Je crois que je les ai trop cuites. Je ne suis décidément pas un bon cuisinier. Mais pas un fin gourmet non plus, je les mangerai avec satisfaction.

Le vent s'est tue dehors. Il n'y a dans cette montagne que le bruit de mon stylo grattant le papier. Il est 19h00. Il fait nuit. J'éteins ma lampe frontale et m'endors. Demain, encore 80 kilomètres avant de rejoindre l'asphalte. Un camion passe, c'est le deuxième de la journée.

Ce matin encore l'eau est gelée dans ma tente. Alors qu'hier c'est un renard que j'ai surpris sur le bord de la route, ce matin c'est un groupe de 10 biches que j'aperçois. Elles s'avancent prudemment puis détournent leur route au petit trot, pas apeurées mais pas rassurées non plus. J'ai la bonne surprise de constater que je me suis arrêté dormir au sommet de la montée. La route descend. Tel un compte à rebours, les bornes kiométriques annonçant la route asphaltée défilent à vive allure. 79, 70, 60, 50...

Au fil des kilomètres le décor devient de plus en plus lunaire. La végétation disparait, mis à part le cactus San Pedro, toujours présent lorsque le climat devient aride. La poussière est omniprésente. A chaque arrêt, mes pas la font ressortir tel Armstrong l'eu fait en d'autres lieux. Le paysage est gris, sans vie.

Borne 45. Il est 8h00. Crevaison. Une fois le trou localisé puis réparé, je m'apprête a le regonfler tout en contemplant ce paysage extraordinaire. Je pompe, je pompe, indubitablement mon pneu reste sous gonflé. Je vérifie ma chambre à air. Aucun trou. Je dois me faire une raison, ma pompe ne fonctionne plus. Ma vieille pompe, celle qui m'a jusque là rendu tant de services, jusqu'à hier encore. Elle a rendu l'âme et devient d'un seul coup un objet inutile, désespérant. Agée de 4 ans, elle a rendu l'âme, à 45 kilomètres du premier village. Il fallait que ça arrive aujourd'hui, là où je ne peux espérer d'aide de quiconque. J'essaye de continuer la route avec le peu d'air qu'elle a pu donner à ma chambre à air. Mais chaque petit caillou me fait tressauter.. A ce rythme, ma jante risque de ne pas faire long feu. Alors je marche. Quoi de plus alarmant pour un cycliste que de pousser son vélo dans une descente ? 44, 43. Les bornes kilométriques défilent lentement. Je m'arrête tous les kilomètres pour voir si ma pompe s'offre un second souffle. Je poursuis une chimère, elle est morte. Je croise des voitures se rendant à Huambo et les arrête toutes. Aucun n'a de pompe. 42, 41, 40. C'est un supplice. Un camion. Je l'arrête. Le chauffeur, comme les précédents, n'a pas de pompe. Mais un de ses passagers en a une. Un miracle ! Je ne sais pas pourquoi ce péruvien voyage avec une pompe et je m'en moque. Le plus costaud du camion nous vient en aide. En quelques secondes mon pneu est dur comme du bois. Je remercie mes sauveurs et continue ma descente avec prudence pour éviter une autre crevaison. 35, 30, 25. Je reprends plaisir à découvrir ce désert.

il ne s'agit pas là d'une image mais d'un véritable désert. La végétation a cette fois ci complètement disparue sur les collines. Les cactus San pedro sont asséchés. La roche est nue. Dans un lit de rivière asséché quelques arbustes orphelins du précieux liquide essayent de résister. Ils n'ont comme seul source d'énergie que l'espoir. L'espoir qu'il pleuve bientôt. L'an prochain peut être. Dans dix ans plus probablement.

C'est la première fois que je traverse un désert. Le sentiment est très étrange. Je me sens rien au milieu de ce néant, et pourtant une grande force m'envahit. C'est celle du vent, le maître des lieux. C'est lui seul que j'entends lorsque je m'arrête pour contempler. Ce vent qui sculpte les paysages depuis que l'eau l'a abandonné. Il déplace les grains de sable d'un creux à un autre, les arrache à un versant de montagne pour le transporter en tornades des mètres ou centaines de mètres plus loin. Il forme et déforme les dunes, les polissant avec une perfection incroyable. Ce vent que rien ne peut arrêter transforme à sa guise ce désert et je le regarde faire avec admiration et impuissance. Ici le temps n'a aucune emprise, 10 ans, 100 ans, un millénaire. Peu importe, le vent poursuit son travail, imperturbable.

kilomètre 20. 60 kilomètres de descente. Je suis alors sur un vaste plateau où l'homme a tracé la route en longue ligne droite. Le vent, encore lui, tente de dissimuler la seule traçe de l'homme sous des dunes de sable. Le chemin est chaotique. Je m'enfonce dans le sable et affronte en grinçant des dents des portions de tôle ondulée d'amplitude 5 ! Je vois à ma gauche le Misti et le Chachani, deux imposants volcans alors que derrière moi surgit le sommet enneigé de l'Ampato.

Kilomètre 10. Au milieu de ce désert un panneau m'intrigue. "Propriété privée, zone d'irrigation, projet spécial". Je comprends mieux plus tard lorsqu'un large canal bétonné découpe le désert en deux. La plaie est immense et transporte pourtant la vie. Derrière des vaches paissent une herbe haute et verte. Les tourniquets sont partout et crachent l'eau à tout va, à tous vents. Au prix d'un énorme gaspillage d'eau, l'homme a conquis ici une longue bande de 10 kilomètres de large sur le désert. Projet fou. Quelle arrogance de défier la nature là où même les cactus ont déserté. A quel prix peut-on ainsi déjouer la nature ? De sol, il n'y en a pas. Il a été balayé par les vents depuis longtemps. D'eau, il n'y en a pas. Le vent assèche tout et refuse tout appendice sur cette surface plane. Ailleurs dans le monde l'homme a détruit des écosystèmes entiers, des mers ou des rivières à cause de projets aussi fous que celui-ci. Et il continue, perpétuant la tradition qui consiste a faire son possible pour détruire la planète. L'homme ? Un perpétuel crétin !

A trois kilomètres je rencontre Juan Carlos. Il m'invite à boire un verre et à manger. Je ne peux refuser. Il est paysan. Il possède 30 vaches laitières qui produisent chacune entre 35 et 40 litres de lait par jour. Etonnant. La productivité est la même que les meilleures fermes en France. Les installations sont également identiques, bien plus modernes que tout le reste du pays où on trait encore à la main. Les péruviens ont reproduit ici les systèmes laitiers les plus productifs qu'il puisse y avoir. En revanche ils ne possèdent pas beaucoup d'hectares. Seulement 10, 3UGB/ha, voilà un système tout à fait intensif. Il m'explique que la plus grande ferme possède 100 vaches laitières et emploie 20 ouvriers. Lui est seul. A en croire sa maison et son invitation, j'en déduirai qu'il doit avoir un revenu tout à fait confortable, bien plus important en tous les cas que la majorité de ses concitoyens.

kilomètre 0. Le bitume, enfin ! Me voilà sur la Panaméricaine, cette grande route qui longe les Andes sur toute sa longueur. Je vois en deux minutes bien plus de véhicules que durant les 3 derniers jours ! Après le village de Tambillo et la montée qui suit, je me retrouve sur un autre vaste plateau qui était, il y a des milliers d'années, une large rivière ou une mer à en croire les alluvions présents sur le sol. Une longue ligne droite la traverse. Le panorama sur les volcans Ampato, Chachani et Misit est superbe et contraste à merveille avec la plénitude de cette plaine. Le volcan Ampato est sans conteste le seigneur des lieux. Il impose de sa grandeur sur les montagnes ridicules alentours. Le Misit quant à lui est plus discret, plus coquet. Cône parfait, il représente la beauté à l'état pur. Construit par le feu de la terre, il est un bel exemple que forçe et beauté peuvent faire bon ménage. Entre les deux, le Chachani. il doit avoir honte de se retrouver entre ses deux confrères. Il est difforme et possède de nombreuses protubérances qui font plus penser à une chaîne de montagnes qu'à un volcan.

A ma droite plusieurs dunes de sable en arc de cercle ont été formées près de la route. Il semble que tout le sable de la plaine y ait été transporté. Je me coucherai derrière l'une d'elle mais ne planterai pas la tente. A 2000 mètres d'altitude, je m'offre une nuit à la belle étoile, sous l'oeil apaisé du Misti et de l'Ampato. Le ciel rougit. Blotti dans mon duvet, la lampe frontale allumée, j'écrirais sur mon carnet le résumé de cette journée qui fut encore une fois très riche. Ma lampe éclaire les pages blanches et le sable gris, donnant un petit air de Paris Dakar à ce bivouac. Petit bémol. Au lieu de chameaux ce sont les camions qui passent à quelques mètres de moi. Bien moins paisible...

Le lendemain l'étape est relativement courte. Je me dépêche de regagner Arequipa car j'espère toujours y retrouver Yves et Gael. Le Misti se rapproche. Le désert est toujours là, des oasis de verdure le piquettent ici ou là. Les magasins vendant des insecticides, engrais ou autres additifs sont nombreux.

10h00. Je plonge dans le premier cyber café que je trouve. Ils sont encore là ! Victoire ! Je les retrouve quelques heures plus tard pour diner. Quel bonheur de les revoir. Après un an et demi de voyage ils ont bien changés. Nous nous étions vu la dernière fois le 10 juin 2006 lors de la fête du vélo à Clermont-Ferrand. Des gamins. 18000 kilomètres après ils ont tellement de choses a me dire, a m'apprendre. Je les écoute consciencieusement. Après de franches rigolades et de nombreux sourires on sort les cartes. Je vais faire le même trajet qu'eux jusqu'à Ushuaia, mais dans l'autre sens. Mises en garde, conseils, anecdotes. Eux vont faire le même trajet que moi mais dans l'autre sens jusqu'à La Oroya.

Après cette longue course contre la montre depuis Cusco je les convaincs de rester un peu plus à Arequipa.Ils avaient prévu de partir ce matin. Ils resteront quelques jours de plus, le temps pour nous de grimper le Misti. Nous ne pédalerons pas ensemble mais cette ascension compensera. Nous partirons à l'assaut de ce volcan dans deux jours.


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