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Tour des Balkans et Roumanie à vélo


Serbie - Kosovo - Albanie - Macédoine Bulgarie et Roumanie


Jour 24. Ruse - Bucarest
De l’autre côté du Danube

Avant de quitter Ruse et la Bulgarie, une interview télé est organisée avec le don du sang. La directrice m'explique que Russe aurait besoin de 500 donneurs par jour. Or, ils en ont moins d'une centaine, ce qui pose de nombreux problèmes pour subvenir aux besoins des hôpitaux spécialisés demandeurs de sang.

L’interview effectuée, les journalistes me suivent jusqu’à la frontière. Dernières images tournées alors que je présente mon passeport aux autorités. La Bulgarie se termine ainsi, face a une douanière peu loquace dont je n’arriverai à retenir que de l’indifférence, encore... Un pont de 2 Km me permet de passer en Roumanie. Arrivé sur l’autre rive du Danube, un premier panneau m’interpelle. Attention danger, fermez vos fenêtres s’il vous plait, merci. C’est vrai que ça sent particulièrement mauvais. La mauvaise odeur passe, un deuxième panneau est plus encourageant "Bienvenue en Roumanie". Ensuite, la station essence me renseigne sur le cours de la monnaie locale. 3,06 leu le litre de diesel. Il me faudra donc tout diviser par trois pour avoir les prix en euro.

Alors que la Bulgarie m’avait marqué par ses immenses bâtiments en ruine, ici l’ambiance y ressemble sinistrement, en pire. Espérons que les paysages évolueront rapidement. Lors de la traversée du premier village, les gens me saluent, m’interpellent à voix haute, me sourient. Enfin, cela me réjouis, je prends plaisir à croiser le regard de ces gens. Je suis heureux d’être en Roumanie, d’autant plus que je vais y passer trois semaines. Le parcours est on ne peut plus monotone. Plat et rectiligne. Je me lance dans une longue ligne droite de 20 kilomètres. Les 15 premiers se font a plus de trente Km par heure, le but étant de rester le moins de temps possible en ligne de mire de cet infini. Alors je me couche sur mon guidon et ne prête pas attention aux champs de mais et tournesols qui défilent à grande vitesse. J’aurai seulement un peu de compassion pour ce vieillard à vélo que je double dans les premiers kilomètres. Peut- être arrivera- t- il à bout de cette ligne droite lorsque j’aurai regagné Bucarest...

Bucarest. Tout d’abord, d’énormes bâtiments résidentiels. Blocs communistes s’élevant sur 10 étages, d’un gris austères, béton salis par le temps. Des milliers de roumains y habitent. Ils sont impressionnants, bien plus encore qu’à Bratislava car représentent de longues barres de plusieurs centaines de mètres. Plus loin, le centre ville. A ma droite, de gigantesques panneaux publicitaires couvrent des bâtiments entiers. Bienvenue dans la société de consommation. Bienvenue a Bucarest et surtout n’oubliez pas de consommer ! A ma gauche une immense fontaine entourée par un parc ou l’eau coule aussi en abondance. Je le traverse et me retrouve sur une grande avenue, la plus grande de la ville, plus large et plus longue que les champs Elysée. Au bout, la maison du président Nicolae Ceausescu. Il s’agit du plus grand bâtiment au monde après le Pentagone (à vérifier). Il représente à lui seul la folie des grandeurs des régimes communistes, qui ont voulu marquer leur empreinte en construisant de gigantesques édifices. Dès que l’on sort des grands axes, je pénètre dans des petites rues défoncées, où les pavés ne sont plus alignés comme ils devraient l’être et où les façades décrépies sont ridées et fatiguées.

Claudia m’accueille chez elle. Elle habite dans un de ces blocs communistes. Au neuvième étage. Certes il y a un ascenseur, mais bien trop petit pour mon vélo. Alors je grimpe les 9 étages avec Teresa sur les épaules. Fichu communisme, qui n’a pas prévu d ascenseur assez large pour les voyageurs ! Forcément... Claudia me fait visiter la ville et me parle politique. Des rois jusqu’au communisme, j’apprendrai beaucoup en arpentant les rues de Bucarest, de monuments en monuments. Etant intégrée à l ‘union européenne, beaucoup de rues sont en chantier depuis peu. De même, nous trouvons souvent une juxtaposition que je trouve intéressante entre bâtiments anciens et modernes. Cette ville est pleine de charme et de contrastes. Je vais y passer deux belles journées.


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et autres petites histoires cyclopédiques(Auto-édité, 2013)


Le tao du vélo
Petites méditations cyclopédiques(Editions transboréal,2010)


Cap sur Ushuaia
11000 km à vélo en Amérique du sud (2009)


Ballade cyclobalkanique
5300 km à vélo pour le don du sang (2006)


Voyage du bout du monde
2750 km à vélo en Nouvelle-Zélande pour le don du sang (2005)


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