Julien Leblay...
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Tour de la Nouvelle Zélande à vélo ; 2750 km pour le don du sang.

Retrouvez le récit de ce voyage
à vélo en Nouvelle-Zélande
dans le livre

"Voyage du bout du monde"


134 pages dont 8 de photos couleur.
Prix public : 12 euros.
Voyage du bout du monde. 2750 kilomètres à vélo en Nouvelle-Zélande

Etape 11 : Wairoa - Tutira - 80 km

Après le vent vient la pluie...

Ce matin, les arbres qui nous avaient accompagné de leurs danses endiablées sont d'un calme qui fait plaisir à voir ! (à croire que quelqu'un du fin fond du monde en France aurait soufflé très fort pour repousser le vent du sud... !). Je me dirige vers la cuisine où Betty m'a préparé un petit déjeuner à faire tomber toutes les collines néo-zélandaises ! Bacon, oeufs, saussices, toasts... La Nouvelle-Zélande n'a qu'à bien se conduire ! Betty m'avait promis un petit dej' digne de ce nom, elle ne m'a pas menti ! Je les quitte après le ravitaillement effectué, et les remercie pour leur accueil, en espérant les voir en France prochainement ! La pluie a remplacé le vent ; je m'élance sous la pluie pour une journée qui s'annonce difficile et arrosée.

Nous nous étions donné rendez-vous à 8h00 avec Caroline. Notre binome reformé, nous repartons avec le même sourire qu'hier, mis à part que celui d'aujourd'hui sera plus humide alors qu'hier il était asséché par ce vent violent et sec. 4 kilomètres plus loin, Caroline subit une crevaison. Nous nous abritons sous l'entrée d'un petit resto/bar fraîchement ouvert. On repart à 10h00 après une violente tempête et un chocolat offert par les patrons ! On serpente alors de collines en collines sous un ciel plus que menaçant.

La journée d'hier nous a épuisé, et nous n'avons plus d'énergie aujourd'hui. On fait le strict minimum pour avancer, sans grande motivation. Alors on se dit que le principal est de garder le rythme et le sourire. Pour le sourire, ce n'est pas un problème. En revanche, pour le rythme, c'est nettement plus difficile. Les collines se succèdent les unes aux autres aujourd'hui, épuisant.

C'est après avoir passé le Mohaka Viaduc, (qui du haut de ses 95 mètres d'altitude est le plus haut viaduc pour chemin de fer de l'Australasie) que la pluie se remet de la partie. Notre déjeuner sera ainsi abrégé, et la fin de journée arrosée. La pluie n'est pas réellement un problème. En fait, on peut faire la comparaison avec un gardien de handball (je parle en connaissances de causes !). Les premiers arrêts vous fouettent les mains, et puis une fois que les mains sont rouges, la douleur ne se fait pas ressentir. Là, c'est pareil, le plus dur est de se mouiller. Une fois que c'est fait, la pluie n'est plus génante. Et puis comme me le disait très justement Brian, la peau est étanche ! C'est vrai que le vert des prairies ressort moins bien avec le gris qu'avec le bleu azur, mais lorsque les nuages flirtent avec le gazon, cela donne une autre atmosphère à ces paysages, ambiance qui n'est pas désagréable. Un peu de mystère dans ces vastes étendues. Et une fois le nuage passé, quel émerveillement de voir le vert sombre s'éclaircir miraculeusement par un rayon de soleil plus fort que les autres, et ces nuages de vapeur surgirent de la terre. J'ai passé tout l'hiver en Nouvelle-Zélande, depuis le mois d'Avril, et j'ai vu tomber tellement d'eau sur ce pays. Je l'ai toujours trouvé très joli, alors ce n'est pas maintenant que je suis à vélo que je vais changer d'avis ! Et puis enfin, cela nous apporte beaucoup de gestes amicaux de la part d'automobilistes complaisants, ce qui est plutôt sympa !

Arrivés à Tutira, nous pensons en avoir terminé avec cette journée de dur labeur. Le Backpacker tant attendu me doit pas être loin. Le gérant d'une petite épicerie nous dit qu'il se trouve à 4 kilomètres, deuxième à gauche, après seulement une petite montée de 300 petits mètres. C'est en attaquant la deuxième montée que les patrons du backpacker nous rejoignent et nous proposent de charger les vélos dans la carriole pour se rendre chez eux. Au début nous refusons poliement. Il doit nous rester à peine 3 kilomètres à faire, on ne va pas se laisser aller si près du but. Mais il nous dit qu'il y a 6 kilomètres... Nous voilà dans la carriole avec les vélos ! Finalement le backpacker se trouvera à la troisième à gauche, après 4 belles montées et 6,5 kilomètres... Nous avons fait le bon choix !!

Cette journée a été encore un fois très difficile. On nous avait promis une journée très vallonée, on n'a pas été déçu ! La journée n'a été qu'une succession de collines. Les montées ne dépassent jamais les 5 kilomètres, mais elles sont très nombreuses et à la fin de la journee ça vaut bien quelques cols alpins. On aura parcouru 80 kilomètres aujourd'hui. C'est après une bonne douche (la dernière de la journée!) et un bon ravitaillement que nous allons nous coucher, alors que dehors le temps n'est pas au beau fixe. Pour demain, c'est la colline la plus pentue qui nous attend...

PS : on a vu beaucoup de chèvres aujourd'hui. Mais contrairement en France, elles sont sauvages ici. Ils n'en font que très rarement l'élevage. Et cela semble être un vrai problème, puisqu'elles concurrencent d'une manière importante les brebis. Du coup, les éleveurs s'exercent au tir sur ces chèvres, et on a vu beaucoup de cadavres laissés dans les collines...

PS : J'ai enfin compris pourquoi j'ai eu tant mal au genou... En regardant le vélo de Caroline, et spécialement ses plateaux avant, je me dis que j'étais un peu gourmand. Son plus petit plateau a 22 dents alors que le mien en a... 28 ! Pour ceux qui ne connaissent pas trop, plus t'as de dents devant, plus ton plateau est grand, et plus c'est difficile d'appuyer sur les pédales. Un pêhé de gourmandise qui a faillit me coûter cher. Mais là, ça va beaucoup mieux, je grimpe toutes les côtes malgrè tout, et avec le sourire s'il vous plait ! Moralité, on a moins de dents à 47 ans qu'à 24, mais c'est beaucoup mieux comme ça pour avaler les côtes !

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