Journée de repos à Belgrade consacrée à une collecte de sang.

Tour des Balkans à vélo : 5300 kilomètres pour le don du sang

Retrouvez le récit de ce voyage
à vélo dans les Balkans
dans le livre

"Ballade cyclobalkanique"

244 pages dont 10 de photos couleur.
Prix public : 15 euros.

Ballade cyclobalkanique. 5300 kilomètres à vélo pour le don du sang

Journée de repos à Belgrade : collecte de sang en Serbie.

Les deux journées de repos passées à Belgrade ont été très calmes et intéressantes Nous sommes le 6 juillet lorsque je me reveille dans l'appartement de Marija et ses parents. Me voila vieux de 25 ans, c'est mon anniversaire aujourd'hui !

Je me dirige au centre ville ou Marija et moi retrouvons toute l'équipe du don du sang. Un bus est présent sur la place principale. Toute équipe m'accueil les bras ouverts, ils sont contents et rassures de me voir ici. Nous attendons des journalists mais seulement un seul viendra. Gordanna, responsable du don du sang, est assez deuce. Mais elle n'a pas pu organiser cela comme elle l'entendait car une partie de Belgrade n'avait plus de téléphone pendant deux jours… Ce sont des choses qui arrivent en Serbie. Nous prendrons le déjeuner avec Ranko Maric, qui est le secrétaire de l'association de cyclistes de Belgrade. Il m'offre un tee-shirt et m'explique qu'il l'a fait spécialement pour mon passage dans Belgrade. Il en a tire 150 exemplaires et en offrira à chacun des membres de l'association qui ira donner son sang. Chouette initiative. Durant le déjeuner il m'explique (avec l'aide de Marija, excellente dans son rôle de traductrice) la situation des cyclistes à Belgrade. il y a du boulot ! Belgrade compte plus de 2 millions d'habitants et seulement 100 kilomètres de pistes cyclables. Ridicule. Les automobilistes sont complètement irrespectueux. Ne vous amusez pas a traverser un passage piéton sans regarder et pensant que les voitures s'arrêteront. Elles tenterons de vos éviter, mais ne s'arrêteront pas. Autre chose, c'est impressionnant le nombre de motards que j'ai vu sans casque… C'est en partie pour eux que beaucoup de personnes donnent leur sang, y pensent ils ?... Pour revenir aux cyclos, la mairie souhaite avoir 100 kilomètres de plus d'ici quatre ans ce qui, encore une fois, est totalement ridicule. Une ville comme celle la devrait au grand minimum avoir 500 kilomètres de piste cyclable… D'autant plus que Belgrade comporte de nombreux cyclistes aux dires de Ranko. Son association compte 3000 membres et il y aurait 300 000 vélos à Belgrade… Mettez les tous sur 100 kilomètres de piste cyclable, ça fait un peu serré tout ça !! Ils font une randonne une fois par mois, et ils ont parfois 1000 participants lorsque les circuits sont courts (20km). Samedi une randonnée plus longue est organisée (a laquelle je participerai pour les premiers kilomètres). Elle fera 90 kilomètres, ils attendant 20 personnes.

Ranko est une personne très agréable et nous avons passé un très bon moment en sa compagnie. Il connaît très bien sa ville et semble aimer cette ville. Il vivait a Banja Luka avant la guerre mais a du venir s'installer ici car il est Serbe. Son ancienne maison étant détruite, il reste la mais semble être très satisfait.

Le déjeuner s'est terminé à 16h00. Nous avons fait une petite balade dans la ville et j'ai actualise le site. Puis je me suis rendu à l'Hôtel Le Petit Piaf ou le Rotary m'a réservé une chambre. Aleksandra en est le propriétaire. Elle m'accueil avec le plus beau des sourires. Ce club rotarien est très jeune et tous sont très sympathiques. Ils me font une bien meilleure impression que leurs amis du Rotaract… Marija me rejoindra et nous irons déguster ce fameux vin croate offert à Pozega. C'est mon anniversaire, ça s'arrose ! Un anniversaire à Belgrade, quelle idée me direz vous ! Eh bien cette journée était très intéressante et agréable. J'ai reçu plein de mails et messages de la part de français mais aussi de croates et serbes me souhaitant un bon anniversaire ! Merci a tous, cet anniversaire restera un excellent souvenir !

Le lendemain, je passé une journée tranquille, qui sera marquée par une interview avec la télévision nationale. Je resterai une bonne heure avec eux, et je verrai le reportage le soir chez Marija. Finalement, la communication à Belgrade a été très importante avec deux journaux nationaux (le 6 juillet) et la télévision nationale aujourd'hui. nous verrons sur la route la répercussion de cette action. D'un point de vue locale, Marija m'a promis qu'elle donnera son sang pour la première fois. Elle voulait le faire hier mais son sang n'avait pas assez d'hémoglobine. Sa soeur Ana me dit également qu'elle le donnera la semaine prochaine, alors qu'hier il était pas question pour elle de le donner, trop apeurée. Eh bien, voila une bonne nouvelle ! Dans le même temps je reçois un message de Dejan (Rotaract de Novi Sad) qui me dit qu'un de ses amis vient de faire son 20eme don. Que de dons et de promesses de dons !!

Je poursuis la journée de repos avec Ana alors que Marija va chez le dentiste. Ana me fait visiter Yemun. Nous nous retrouvons dans un jardin avec sa famille (oncles, tantes, cousins…). Un petit coin appelé "Raj" (Paradis). Un petit appentis en bois, une table. Autour un barbecue, une pelouse, des fleurs, des arbres fruitiers. Ana en profite pour me donner ma provision de fruits pour demain : un plein sac d'abricots exquis ! Puis nous allons voir certains de leurs amis. Une de leur amie se sent cruellement seule. Elle me demande mon âge, si je suis célibataire, ou je vais, si je reviendrai… Ouh là là, je m'sens tout désirable !! Puis nous terminerons cette journée autour d'un excellent dîner préparé par la mère de Marija et Ana. Un régal, encore une fois !

Je profite de cette journée de repos pour vous parler d'un élément important en Serbie : les demoiselles. Vous en trouvez partout de ravissantes créatures arpentant les belles couleurs de été Vous avez d;ailleurs pu voir que ma vie ici n'est pas toujorus facile au milieu de Ana, Marija, Tijana ou que sais-je encore. A Novi Sad, Tanija et ses amies se plaignaient du fait qu'il n'y a pas assez de garçons en Serbie et qu'elles souffrent d'une concurrence très rude avec trop de jolies filles. Personnellement je m'en serai très bien contente ! Célibataires, elles attendant que des français viennent dans leur pays ! De même, Ana et Marija m'ont faire part de la même requête. Pour Ana, ce sera un garçon grand, les cheveux noirs et les yeux marrons, intelligent et qui aime regarder la télévision (deux éléments qui sont à mon sens incompatibles). Alors si ce français existe, merci de contacter Ana a l'adresse suivante : ancica_grancica@msn.com. (Ana est la plus petite des deux soeurs). Et s'il a un ami, alors Marija sera enchantée de faire sa connaissance ! Bref, j'ai pu voir en ces demoiselles un grand désespoir. Et à mon grand désespoir également, je dois poursuivre ma route. Mais je lance un appel aux français qui veulent découvrir la Serbie. Ana et Marija vous y attendant, ainsi que plein d'autres demoiselles aussi charmantes comme Tanija ou Desca.

Comme je vous parle des femmes, je tiens à vous parler de l'une d'entre elles qui compte beaucoup à mes yeux. Teressa. Très jolie, fidèle, calme, un peu obèse parfois, bien en forme. Elle me supporte depuis 1300 kilomètres maintenant, nous avons d'agréables pauses dans les sous bois ou les champs de mais… Je vais passer avec elle deux mois et demi de ma vie très excitants, et j'espère bien plus après ce Tour. Vous l'aurez compris, je vous parle de mon vélo, que j'ai plaisir a présenter ici comme ma femme ! Mais, pourquoi Teressa me direz vous ? Ce nom vient d'un journaliste de Zagreb. Comme d'habitude, je lui avais présenté ma femme. Il m'avait alors demande comment je l'avais appelée. Je lui avait répondu que je ne lui avait pas encore trouve de petit nom, mais que s'il avait une idée, qu'il me la dise. - Je verrai bien quelque chose en "T".
- Un nom en T, pourquoi pas… Mais je ne vois pas trop...
- Teressa… Oui, Teressa ça sonne bien
- Ok, alors va pour Teressa !
Et Teressa devient uns star. Aujourd'hui, le journaliste de la télévision nationale me demande pourquoi j'aime tant Teressa. Je leur dis qu'elle m'apporte beaucoup, qu'elle est sage et qu'elle parle très peu ! Voilà, c'était pour la petite anecdote !

A très bientôt. je ne pourrai pas écrire avant bien longtemps maintenant. Je pense pouvoir vous donner des nouvelles dans une semaine lorsque je serai a Podgorica. Je vais arpenter la montagne de Serbie et de Monténégro. Il n'y aura pas internet...

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