Julien Leblay...
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Amérique latine à vélo : 11 000 kilomètres pour le don du sang


Retrouvez le récit de ce voyage
à vélo en Amérique du sud
dans le livre

"Cap sur Ushuaia"


304 pages dont 16 de photos couleur.
Prix public : 18 euros.
Cap sur Ushuaia. Voyage à vélo en Amérique latine

Bolivie : Uyuni - Arbol de Piedra (désert de Lipez (Atacama)


JOUR 1 - 123 km, 9h30 de vélo

Le jour J est arrivé. La nuit a encore été mauvaise. Je suis debout à 4h00. Je déjeune puis prépare Teresa. Tout est prêt depuis hier, bien rangé dans les sacoches. Alors que jusqu'ici elle avait une taille mannequin à faire rougir bien d'autres vélos, elle arbore ce main un embonpoint inquiétant. Devant, les 2 grosses sacoches sont pleines à craquer de nourriture : 12 kilos. Ces deux sacoches sont pour moi des seins nourriciers. J'y puiserai l'énergie nécessaire pour parcourir les 500 kilomètres à venir. Derrière les deux petites sacoches contiennent ce que j'espère ne pas utiliser : vêtements autres que ceux de cyclisme, matériel de réparation... Chaque sacoche porte sur le dessus une bouée constituée d'une bouteille en plastique. Elles servent a augmenter la surface de portage du porte bagage arrière. J'y pose dessus ma roue avant de 28 pouces que je remettrai quand je retrouverai le bitume. Enfin, j'ai fourré dans un sac de riz, la tente, matelas, sac de couchage, vêtements et eau ainsi que d'autres bricoles de petite importance. Ainsi Teresa affiche une poitrine opulente et un derrière de cularde. Sur la balance, pas moins de 60 kilos. Nous voilà partis !

Pour aller à San Juan, je dois retraverser le salar de Uyuni. Il existe une autre route plus au sud mais le salar est la meilleure route de Bolivie, j'aurai tort de m'en priver ! Sur la piste qui m'y mène, je peux voir beaucoup de vigognes en train de prendre leur petit déjeuner. Elles profitent du calme matinal avant que la caravane de touristes ne passe. 4x4 forts bruyants, polluants et remuant quantité de poussière.

A l'entrée du salar, 4 boliviens chargent du sel dans un camion. Je leur demande le chemin, puis leur en demande un peu plus sur ce sel. Ils chargent à la pelle 20 tonnes de sel qui partira pour La Paz pour être traité. Le prix de ces 20 tonnes est dérisoire : 300 bolivianos (30 euros). Une misère au vue du travail que cela représente...

En face de moi une montagne. C'est mon repère. Le vent vient de face, le salar est blanc et plat, fidèle a lui même. Une longue journée de lenteur et de patience s'annonce. Il est 9h00 lorsque je me lance de nouveau sur le sel. La piste allant à San Juan se trouve à 70km, j'y suis 6h00 après. Cette fois-ci j'en ai définitivement terminé avec le salar. J'y aurai pédalé plus de 220 kilomètres. 220 kilomètres fantastiques, magiques, qui m'ont appris beaucoup de choses, surtout la patience !

A partir de là je troque la carte de Bolivie contre le desciptif très précis de Yves et Gaël concernant leur traversée du Lipez. Selon eux il me reste 410 kilomètres avant d'arriver à San Pedro de Atacama. Les 20 prochains km sont annoncés difficiles, piste sablonneuse et tôle ondulée. Je décide de terminer la journée avec cette portion. Le changement est radical avec le salar. Je danse, tangue, vais à gauche puis à droite selon l'état de la piste. J'ai grande peine à maîtriser l'obésité récente de Teresa. Et c'est sur cette portion que nous fêtons nos 1000 heures de vie commune ! Eh oui, j'ai déjà passé 1000 heures à pédaler avec Teresa, et ce en deux ans et demi. 1000 heures de bonheur, de crainte, de découverte, de galères, d'émerveillements, de déceptions... Bref, 1000 heures palpitantes. Et comme voyage de noce, nous nous offrons le Lipez ! J'aime ce vélo, il m'a fait découvrir tant de choses...

C'est ici aussi que je retrouve le ballet des 4x4. Ils sont partis d'Uyuni ce matin, chargés de gringos. Ils sont allés déjeuner à l'île des Pescadores, puis se dirigent vers le désert de Lipez. Je les croiserai donc tous les jours sur cette piste. Cela est très rassurant. Je me suis toujours plu a dire que le vélo passe là où les voitures ne passent pas. Alors l'inverse est d'autant plus vrai ; là où les voitures passent, le vélo le peut aussi ! Il est vrai que ce sont des 4x4. De mon coté je n'ai qu'un 2x2. Deux jambes motrices seulement. Mais animées par de fins et élégants pistons au niveau des mollets, elles me propulseront au delà du sable. J'en ai la conviction et surtout la volonté !

"Poste militaire Colcha K" J'y suis. J'arrête ici cette journée et profite du soleil pour préparer mon dîner. J'ai échangé le sel de Guérande contre le sel d'Uyuni. Yves et Gaël ont fait le parcours dans l'autre sens que moi. Leur topo est un compte à rebours. De la fin je remonte les lignes et rature celles qui sont derrières moi. Ce soir je trace avec satisfaction 16 traits d'une encre bleue. Je m'endors à 388 km de San Pedro. Encore 388 km et 62 lignes et je serai rendu...

JOUR 2 -83,5 km, 8h15 de vélo

J'ai enfin passé une bonne nuit. Le temps de ranger ma tente et le premier 4x4 passe tout près de moi. Il est 6h00. Les touristes sont matinaux dans le Lipez ! Je prends un autre itinéraire que Yves et Gaël. Eux étaient passés par la plaine; je décide de prendre la montée, plus courte mais plus dure. Cet effort me permet de dominer le salar et de découvrir des cactus en fleurs. Ils sont d'ailleurs le lieu privilégié de certains oiseaux pour y établir leur nid. En effet, quoi de plus protecteur pour sa progéniture que ces aiguilles diablement aiguisées.

J'arrive à San Juan rapidement. C'est ici que doit avoir lieu mon premier ravitaillement liquide. Du fait de la très forte chaleur des journées, je bois beaucoup et suis à sec. Une femme m'apprend qu'il n'y a plus d'eau depuis 4 jours, car les canalisations sont cassées. La surprise est de taille, et en effet tous les robinets sont taris. Elle souhaite me vendre de l'eau minérale, à 7 bolivianos les 2 litres. Je n'ai plus d'argent bolivien sur moi si ce n'est 30 bolivianos pour l'entrée de la réserve naturelle tout au sud, et quelques autres en cas d'extrême nécessité. Je ne peux lui acheter les 10 litres dont j'ai besoin. Il y a une petite retenue d'eau au centre du village. Je lui demande si l'eau y est potable.
- Non ! C'est l'eau que boivent les animaux !
La situation est critique. Je m'avance tout de même près du lac et teste la qualité de l'eau. Si les lamas la boivent, pourquoi pas moi. Je ne suis qu'un animal après tout... Me voyant accroupi devant ce bac à eau qui se rapproche plus de la mare à canard que d'un lac d'eau pure, la femme a des remords.
- Eh Gringo !
- ?
- Va voir cet homme, il va te donner de l'eau.
Derrière elle se trouve Manuel, mon sauveur. Cheveux longs, corps fin, yeux bienveillants. Il porte un seau vert rempli d'une eau limpide. Il vient de la tirer d'un puits pour sa maison. Il va vider son eau puis revient à moi. Nous allons ensemble au puits situé à quelques mètres de là, et plonge le seau plusieurs fois pour remplir mes bouteilles. Je ne pensais prendre que 6 litres. Mais le soleil tape fort et j'ai peur que la même mésaventure me ré arrive au prochain ravitaillement. Je prends alors 11 litres. Je remercie Manuel, ce jeune homme de 26 ans gérant de l'hôtel de sal de San Juan. Avant de le quitter il me demande si je pensais sérieusement m'a breuver de l'eau de la retenue. Je ne lui répondrai pas...

Le salar de Chiguana n'est pas si beau que ses confrères le Coipasa et l'Uyuni. Surface grise et cabossée, il n'a comme seul avantage d'offrir une route plus ou moins lisse ; répit entre deux passages sableux. Sa traversée permet de prendre le temps d'admirer les volcans alentours. Ils sont une dizaine à me dominer. Certains offrent un cratère égueulé, d'autres sont parfaitement pyramidaux. L'Ollague est le plus imposant ; il se situé à la frontière chilienne, juste devant moi.

Le salar se termine au centre militaire de Chiguana. Suit une piste sableuse mais sans plus qui me conduit au pied de la première difficulté. Km 78, nous y voilà. Une montée se dresse devant moi. Pas fortement pentue mais en mauvais état. Quelque chose m'inquiète. Gaël et Yves ont écrit avoir poussé dans la descente. Qu'en sera-t-il de la montée ? Je pousse, pousse, extirpe mon vélo du sable, m'enfonce et trébuche dans ce sable qui remplit la piste. L' effort est de taille et la journée a été longue. J'abandonne la partie après 4 kilomètres. Le reste sera pour demain. Exposé au vent, je plante ma tente. Les volcans imposants ne suffisent pas à le faire taire. Mais leur vue apaise mes esprits, tout comme celle du Salar que je domine.

JOUR 3 -57,1 km, 8h00 de vélo

Je dois terminer ce que j'ai commencé hier. Il me reste 7 kilomètres de montée. C'est le plus dur de la journée. Alors que je pensais avoir besoin de plus de 2 heures, je suis au sommet après 1h15. La nuit a été réparatrice. Cette montée me rassure sur mon état de forme, sur ma capacité à hisser en haut des côtes eau et nourriture en plus de ma carcasse.

Au sommet je suis recompensé par les paysages. Trois majestueux volcans m'entourent. A leur pied une végétation rase mais verdoyante. La nature se réveille enfin, la chlorophylle sort de l'hiver, faisant le bonheur des vigognes, toujours très matinales. Matinaux sont également les touristes. Les deux premiers 4x4 me doublent à 7h30 alors que je savoure une barre de chocolat et de l'eau aromatisée à la pêche, symbolisant mon état de forme. La journée s'annonce magnifique, que la piste continue !

Une dizaine de kilomètres sur une piste secouante me permet de rejoindre le Camino international qui file droit vers le Chili. Un peu de répit, le chemin offre une surface très agréable. De nombreux 4x4 me doublent à vive allure, me faisant manger une poussière indigeste.

Puis je tourne à droite. En contrebas, un salar de petite taille ; à gauche, un volcan, un de plus . Devant moi, l'orage fait rage. Il a emprisonné la montagne, je me dirige droit dessus. La piste est incroyablement mauvaise. Je suis sur le passage dit "Toun Toun". Toun toun comme le bruit des pierres qui touchent le bas de caisse des 4x4 pourtant très hautes. Toun toun comme le bruit de leurs amortisseurs malmenés par les rochers. Mais je peux également entendre d'autres bruits. Scratch scratch. C'est le bruit de mes bouteilles vides qui se tordent de douleur. Aie, aie. C'est le bruit que je fais après chaque secousse. Et puis aussi un violent Clac. Ca, c'est une fixation de mon porte bagage avant qui vient de lacher. Il ne tient plus que par un boulon, il va me falloir aller doucement. Et ensuite Schling, schling. C'est le bruit de mes sacoches touchant les rayons de ma roue. Bref, le passage Toun Toun, long de seulement 4 kilomètres, aurai pu prendre bien d'autres appellations. Le passage TounSchlingaieclacscratch a laissé des traçes !

Dans ce passage je rencontre un couple d'américains à pied. Leur 4x4 les a laissé en bas d'une portion pentue et leur a demandé de marcher quelques minutes à travers pour ménager la mécanique. Susy et Willy. Elle était persuadée que j'étais français, car il n'y a que nous qui sommes assez fous pour pédaler dans des endroits pareils ! Plus haut, je croise un 4x4 rempli de français (car tous ne sont pas à vélo !). A ma vue ils s'arrêtent pour me prendre en photo. Ils me proposent de l'eau que je refuse, j'en ai bien assez. En revanche j'accepte avec grand plasiir le carambar et les deux bonbons caramélisés que me tend une femme, en me disant, désolée, que c'est tout ce qu'elle peut m'offrir. Cela me va droit au coeur et nous nous quittons sous des applaudissements.

Sur le carambar est marqué "blagues tordantes". Celle du jour est une devinette :
"Dans la série c'est quoi le pire ? Avoir des ampoules clignotantes aux mains ou une cloque au pied qui fait de la musique ?"Voilà avec quoi je m'amuse dans le Toun Toun ! Et en plus ça colle aux dents...

Après ce passage délicat je descends dans une large vallée. Je traverse quelques petits salars, anciens lacs aujourd'hui asséchés et vois défiler les volcans. Certains disparaissent derrière moi, aussitôt remplacés par d'autres devant.

Le lac de Canapa est le premier d'une longue série. Il est égayé par le cri des flamants roses qui se nourrissent de vers cachés dans la vase sur les rebords. Leur parure glisse sur l'eau, reflet de leur beauté sauvage. Dix kilomètres plus loin c'est la lagune Hedionda qui s'étend devant moi. Comme celle d'avant, elle est en partie blanchâtre, du fait de la salinisation. Une autre partie de ce lac est verdâtre, couleur rejetée par la vase ou par d'autres microorganismes chlorophylliens.

Sur les bords de ce lac se trouve l'hôtel Hedionda. Il est fermé, il n'y a personne. C'est pourtant ici mon deuxième ravitaillement en eau, et j'en ai grand besoin. Les toilettes sont ouvertes et les robinets laissent couler le liquide précieux. Me voilà sauvé, pour encore 2 jours ! Je quitterai ce lac pour un autre, celui de Honda où j'arrêterai ma journée, éreinté. Je n'ai fait que 57 kilomètres, mais ils ont été des plus éprouvants. Ici on ne parle pas en kilomètre mais en heure. Demain j'ai pour objectif de rejoindre l'Arbol de Piedra (l'arbre de Pierre). Je me fixe chaque jour un objectif a atteindre, objectif qu'il me faut atteindre ou dépassé. Et c'est en ça que le descriptif de Yves et Gaël m'aide énormément. Aujourd'hui 8 kilomètres de plus que prévu. Je m'endors satisfait.

JOUR 4 - 61 km, 9h20 de vélo

S'endormir au pied d'un lac apporte toujours une satisfaction, le réveil en apporte d'autre. Il y a de ces matins enchanteurs qui marquent toute une journée. Je longe le petit lac Honda, lagune enveloppée de douceur en ce matin froid. Il est 6h00, je suis seul à profiter de la volupté des flamants roses, petites taches piquetant la surface des eaux. La lumière matinale est la plus belle. Elle met en valeur d'une manière artistique les moindres reliefs et couleurs de la nature, elle les caresse sans les heurter. Le lac se transforme alors en miroir, reflétant avec perfection les volcans alentours. Miroir de rêve, ce matin me garde de longues minutes entre rêve et réalité.

La montée qui suit commence facilement. 10 km sans peiner. Les 5 qui suivent sont plus douloureux. Je dois pousser dans le sable puis dois affronter une forte pente. Au sommet, au prix d'un terrible effort, je me retrouve sur un vaste plateau ondulé. Si à ma droite quelques touffes d'herbes jaunâtres subsistent toujours, à ma gauche le décor est lunaire. Aucune végétation n'arrête le vent, les ondulations sont couvertes de pouzzolane, donnant des teintes rouges ocre. Les Talwegs sont asséchés et ont les courbes adoucies par le vent. Je déjeune ici, et termine mon jus préparé la veille : je n'ai plus de pêche, plus de jus, je suis vidé. En grignotant quelques gâteaux salés, je regarde à mes pieds une petite touffe d'herbe verte. Une vingtaine de brins tout au plus. Que fait-elle là ? La nature est surprenante.

Je repars avec peu d'énergie. Après 10 kilomètres de descente ensablée, j'ai à ma droite un volcan égueulé. Il a laissé échapper le magma en d'énormes langues de pouzzolane. Je suis sur une de ces langues, large de plusieurs dizaines de mètres et longue de 30 kilomètres. Yves et Gaël étaient passés à gauche, sur une bonne piste apparemment. Moi je passe trop à droite, côté Chili. J'ai alors droit à de la grosse tôle ondulée puis je m'enfonce dans la pouzzolane. Je dois pousser. Après 6 kilomètres de cette torture je décide d'aller plus à gauche. Le sol est plus dur mais fragile. A chaque secousse mon pneu arrière trop fin s'enfonce. J'ai l'impression de rouler sur des oeufs.

Il neige lorsque j'arrive au sommet de cette petite côte longue de 10 kilomètres. La langue de pouzzolane se poursuit en de faibles ondulations. Il est 16h00. Devant moi des éclairs assaillent un volcan, le ciel s'assombrit davantage. Un dernier 4x4 vient à ma rencontre. Il me propose de charger le vélo sur le toit car la neige arrive et la piste est dans un sale état pendant encore de nombreux kilomètres. Je refuse poliment son invitation, sous les yeux ahuris des 4 charmantes demoiselles qu'il transporte. Il m'abandonne en s'assurant une dernière fois que je ne risque rien. J'ai des affaires chaudes, à amanger et une tente, tout va bien.

La neige arrive avec le vent. Il n'est pas question que je m'arrête ici. D'un, j'ai un objectif à atteindre, de deux je suis trop exposé aux intempéries, minuscule cycliste perdu dans la pouzzolane. Les ondulations se suivent et se ressemblent. Mon désespoir augmente comme ma fatigue. Aucune trace de l'arbre de pierre. Puis, en haut d'une butte, les pistes se rejoignent. Derrière, enfin, des rocs sortent du sable. Deux énormes mégalithes en devancent d'autres plus petits, plus lointains. En descendant vers ces mastodontes, les larmes me viennent à couler. Des larmes de satisfaction, de bonheur et de fatigue mêlés. Ce soir je suis allé au bout de mes forces. Il est 18h30 lorsque je tombe de vélo une dernière fois. Je m'arrête là, à l'abri de tous les vents et avec la certitude que l'arbre de pierre est à quelques tours de roue, parmi les rochers que je vois à quelques centaines de mètres de là."Km 193, Arbol de Piedra (4580 mètres)". Une ligne de plus de raturée. Le soleil qui a bien voulu patienter jusque là, se couche derrière un volcan, un de ceux responsable de mes efforts d'aujourd'hui, en ayant déversé ici il y a des milliers d'années tant de pouzzolane...

A suivre...


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