Julien Leblay...
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Amérique latine à vélo : 11 000 kilomètres pour le don du sang


Retrouvez le récit de ce voyage
à vélo en Amérique du sud
dans le livre

"Cap sur Ushuaia"


304 pages dont 16 de photos couleur.
Prix public : 18 euros.
Cap sur Ushuaia. Voyage à vélo en Amérique latine

Bolivie : Arbol de Piedra (désert de Lipez (Atacama) - Chili


Jour 5 : 44km, 7h20 de vélo

L'arbre de pierre est à un kilomètre de mon lieu de bivouac. J'y suis rapidement. Là encore la lumière matinale récompense mes efforts de la veille, mettant en relief à merveille cette oeuvre d'art construite par la nature. Ce monument de pierre est l'exemple parfait pour illustrer l'érosion éolienne. Le vent transportant avec lui les grains de sable ronge ce mégalithe depuis des centaines d'années, le sculptant à son gré. Très fin dans le sens est-ouest, cet arbre nous montre le sens du vent, qui le scie peu à peu. D'ici quelques centaines ou milliers d années, il tombera, faisant de son ennemi le vent le vainqueur du combat. Ce dernier est d'ailleurs aidé par des touristes imbéciles, qui gravent leurs noms dans la pierre, faisant ainsi en quelques secondes le travail que la nature a fait en plusieurs années. Pourquoi l homme touriste a-t-il cette fâcheuse manie de vouloir à tout prix inscrire son nom sur tous les sites qu'il visite, alors que le monde entier s'en contrefiche ?

Plus loin la piste descend. Là, je dois pousser dans le sable. La descente me demande un gros effort. J'ai devant moi la laguna colorada (lac coloré). Je m'en approche doucement. A seulement trois kilomètres ma roue avant est arrêtée nette. Le porte bagage vient de lâcher, la casse me laisse pantois. J'ai vu jusque là bon nombre de pièces détachées de voitures : morceaux de ferraille, lanières en caoutchouc, pièces d'amortisseurs. La mécanique fait souffrir les véhicules et le sable en garde des souvenirs A moi aujourd'hui d'apporter ma contribution. Un petit boulon perdu au milieu de l'immensité. Serein je sors mes visses de rechange. Ils se sont mutuellement rongés, ils sont lisses comme le verre. Me voilà bien embarrassé. Finalement je ferai une réparation de fortune qui devra pourtant tenir jusqu'à la fin du désert. Je repars une heure après.

J'arrive à l'entrée de la réserve naturelle où il me faut payer 30 bolivianos (3 euros). Le garde me fait remarquer que j'ai une bien belle bicyclette (il n'a pas vu toutes les avaries !).
- Maintenant elle est à moi ! me dit-il en plaisantant.
- Très bien. Je te la donne si tu arrives à relier l'Arbre de Pierre dans l'heure !
Il monte sur Teresa, se lance puis s'affale lamentablement dans le sable, comme je l'ai moi même fait tant de fois auparavant. Il arrête là la plaisanterie et me rend Teresa. Je le remercie en souriant, et remercie également Teresa qui est restée fidèle a elle même : farouche et indomptable !

La laguna colorada tient son nom des couleurs variées qui ressortent de ses eaux. Ce lac nous renvoie à merveille des teintes bleues, vertes, banches, roses, rouges, violet. Toute la panoplie de l'arc en ciel y passe. En son centre une banquise de sel surgit des eaux alors que quelques icebergs de sel également sont disséminés ici ou là. Ce lac est dominé par un volcan parfait, gris, dont le reflet glisse sur les eaux. Plus loin le rose domine. Le lac peu profond laisse ressortir la couleur de ses soubassements volcaniques. Des flamants se baignent dans une eau de la même couleur que leur plumage. J'avais rêvé du condor, c'est finalement le flamant qui colore mes journées. Ce site sort de l'ordinaire. Site paradisiaque perdu dans le désert.

Après une portion rendue difficile par le vent de coté qui me pousse dans le sable, j'arrive au pied d'une montée de 7 kilomètres. La piste est en excellent état. Elle est d'ailleurs empruntée par de gros camions, ce qui me fait dire que le sable est derrière moi. Le plus dur est fait. Mais cette montée est orientée plein ouest. Le vent fait courir la poussière sur la piste, la montée s'annonce difficile. Je me reposerai une petite heure. Teresa posée contre un rocher, je m'y abrite. Je mangerai quelques barres de chocolat, boirai à volonté pour m'alléger de ce poids liquide mais dur à porter. Je sortirai également quelques feuilles de coca. Quelques feuilles que je mâche pendant 10 minutes, puis ce produit dont j'ai oublié le nom que je mange juste après et qui active les différentes substances de la feuille. Je répèterai le rituel deux fois. Rituel que je commence à apprécier. Il doit certainement me donner de la force, m'aider à respirer aussi. L'effet placebo doit beaucoup jouer. Cela dit j'en ressors avec cette impression d'avoir eu la gencive anesthésiée par le dentiste...

En me relevant je manque de tomber, assailli par le vent. Le combat s'annonce rude. Celui du vent contre celui du coeur. Le coeur gonflé à bloc je me lance à l'assaut du vent. Ce dernier me coupe la respiration tellement il est fort. Après quelques kilomètres il m'oblige à poser pied à terre et à pousser. La montée est encore longue. Je double pourtant un camion. Celui-ci est arrêté depuis de longues heures, en panne.

C'est encore à bout de force que je rallierai le sommet de la montée. Je m'abriterai derrière un rocher. L'abri est dérisoire, ma tente est agitée par le vent qui ne cesse. Je serai toujours surpris de la solidité de cette tente allemande que les intempéries ne ménagent pas depuis deux mois... C'est à l'intérieur que je cuisine pour me protéger du vent. L'exercice est périlleux car l'incendie est possible. Ce soir au contraire, une fois les pâtes prêtes je renverse de l'eau sur mon briquet. Il ne fonctionnera plus. Mon briquet de rechange "made in Bosnia" s'est quant à lui vide de son plein gré. Me voilà sans feu pour les prochains jours, situation embarrassante.

Jour 6 : 59 km, 8h25 de vélo

Au réveil la route s'élève encore. Je montrai ainsi jusqu'à 5000 mètres d'altitude. En contrebas, la terre fume. Je suis arrivé aux geysers Sol de Manana. Dans d'énormes marmites creusées dans le sol, la terre mijote quelque chose. De la boue blanchâtre est portée à ébullition, la terre gronde. De ses entrailles des bruits rauques en ressortent. L'odeur est insoutenable lorsque l'on est sous le vent. Cette odeur de souffre caractéristique des lacs de boues. Petit air de Nouvelle-Zélande.

Puis vient la descente, où la piste est encore en bon état. Un 4x4 s arrête devant moi. Un homme en sort, puis un autre. Finalement une demoiselle me tend les bras en s'écriant en anglais "Un cycliste ". Elle a l'air d'être contente de me voir, je me demande alors si je la connais. Elle est charmante, cela ne me dérangerait pas ! Mais non. Ces trois jeunes gens sont en fait eux même des cyclotouristes. Ils sont parti d'Alaska et descendent à Usahua. Ils ont simplement fait le Lipez en voiture car jugé trop difficile. Rachel me tend une bouteille de coca cola et me dit à regret qu'elle a mangé tout le chocooat qu'elle avait. Elle en est désolée, moi aussi ! L'un d'eux me demande mon prénom.
- Julien
- Eh, Julien ! On a entendu parler de toi !
Eh bien, ça devient une manie ! Ils ont rencontré Virginie (mon hôte d'Arequipa qui fait les lasagnes aux épinards à merveille !) à Uyuni. Elle leur a alors demandé s'ils m'avaient vu. Negatif. Elle leur a donné pour consigne de m'embrasser s'ils me croisaient. Et voilà comment au milieu du désert du Lipez je reçois un baiser de Virginie ! Bon, pas en personne mais Rachel est au moins aussi charmante, je m'en contenterai.

Nous nous quittons avec le sourire en nous promettant de nous recroiser plus tard, tous à vélo cette fois-ci. En plus de la boisson gazeuse l'un d'eux se sacrifie pour me donner son briquet. Ils ne me donnent pas de l'eau mais du feu, je vais pouvoir manger ce soir ! Heureux de ce don je me glisse jusqu'au refuge planté face à un petit lac. Des touristes s'y baignent, car de l'eau chaude en ressort. De nombreux touristes s'alimentent au refuge. Je demande à des guides si je peux manger. La réponse est d'abord négative, puis l'un d'eux, qui m'avait croisé dans le passage Toun toun quelques jours avant, me dit qu'il me donnera les restes de la cuisine. Super ! Je m'attable devant une salade verte accompagnant un morceau de viande. En face de moi une table de français. Ils m'invitent eux aussi à leur table. Là, j'engloutis deux assiettes de pâtes, du fromage, des tomates, deux morceaux de poulet et du chocolat. Ce groupe de français est fort sympathique. Je resterai un long moment en leur compagnie, le temps de vider leurs casseroles et plats garnis. Complaisants, ils m'offriront tout ce qu'ils ont et qui peut me servir : barres de céréales, bonbons à la menthe, chocolat (délicieux !!), pastilles à la menthe extra forte, chewing gum pour des dents blanches, paquets de gâteaux, jus de fruit tube de biafine et foulard pour me protéger du soleil. Bien sûr ils me donneront également un briquet, car il faut toujours en avoir un de rechange...! Je les quitte le ventre, les poches et le coeur rempli d'énergie. Cette rencontre fut exceptionnelle. Ce voyage en Amérique latine me rapproche davantage de la France. Alors que j'étais jusque là frileux de rencontrer des français en voyage, ici c'est toujours un plaisir de rencontrer des compatriotes. Plus je voyage, plus j'aime mon pays !

Je les quitte après avoir refusé l'offre de mariage d'une bolivienne. Que penserait Teresa ?! Il est 14h30, le vent s'est levé et me vient de coté. La route est ensablée. Je m'efforce de suivre les traces des voitures, ornières creusées dans le sable. Lorsqu'elles sont étroites, mes muscles se tendent, je suis concentré pour filer droit. Des rafales me poussent sur le coté, je résiste, tangue, continue, m'ensable. J'extirpe ma roue avant du sable et relance. Une fois, deux fois, trois fois. J'appuie sur la pédale droite comme je le ferai sur le cric d'une mobylette qui ne veut pas avancer. La roue arrière dérape, le vent me repousse dans le sable. Ces relances m'épuisent.
Lorsque la route offre une largeur suffisante (plus de un mètre) sans sable, alors je ressemble à un gamin qui apprend à faire du vélo. Je suis balancé de gauche à droite, le vent se joue de moi. Enfin, lorsque la route est trop ensablée je marche, je pousse le vélo jusqu' à la prochaine portion cyclable.
C'est dans ce contexte que je recroise le groupe de français. Derniers encouragements, dernières offrandes. Je leur donne le mail de ma maman et de ma soeur pour qu'à leur retour à Uyuni il leur écrive. Car malgré mon avance je pense arriver en retard au prochain poste internet. Mon itinéraire a changé... Et je crains que ma famille s'inquiète au fin fond de l'auvergne. Je les salue une dernière fois. L un d'eux me demandait en mangeant à quoi je pensais à vélo. Pendant les prochaines heures je penserai à eux, à ces français qui m'ont tant apportés pendant ces quelques minutes passés ensemble.
Autour de moi, les paysages sont dépecés. La roche est mise à nue et balayée par le vent. Elle subit le même traitement que le cyclovoyageur, perpétuellement agressée et érodée par ce vent maître des lieux.

Il est 17h00 lorsque la route tourne plein ouest et s'élève. Il me reste 7 kilomètres pour rejoindre le sommet. Je connais cet effort, c'est le même qu'hier, celui qui m'a fait plier sur le vélo pendant de longues heures. Je m'élance une nouvelle fois à l' affront du vent. La tête baissée, je poursuis le soleil qui tombe derrière le col. A cette heure tardive le soleil se transforme en artiste peintre. D'un coup de pinceau il peint les quelques touffes d'herbe en jaune. La nature se transforme en or. Puis d'un rouge sombre il peint les sommets des volcans, les rendant plus tranchants encore. En diluant le rouge il peindra le ciel de mille nuances. Puis il reprend le jaune pour peindre la lune. Elle s'est extraite comme par magie d'une combe entre deux volcans. Pleine, elle s'élève lentement dans les hauteurs et éclaire mon chemin.

Je suis une nouvelle fois à bout de force, et encore une fois je ne peux m'arrêter en plein chemin, aucun abri ne m'y autorise. Je peux voir au sommet, tout là haut, des rochers de grande taille. J'espère pouvoir y trouver refuge. Après 5 kilomètres de montée je trouve satisfaction. La lune est déjà haute et belle, il est 19h30...

Jour 7 : 35 km, 4h30 de vélo jusqu'à la frontière chilienne

Le rituel du petit déjeuner. Il est le même depuis une semaine. Il commence à 4h30. Le plus dur, démarrer mon réchaud. Lui non plus n'a pas aimé le sable du Lipez et peine de plus en plus à chauffer le peu d'eau dont j'ai besoin. Je verse dans le couvercle de ma casserole qui me sert d'assiette du lait en poudre, du chocolat et du sucre. J'y verse l'eau tiède. Puis de l'avoine, des raisons secs, quelques céréales pour le coté croustillant et une banane. Je fais couler sur le tout un peu de miel, gourmandise oblige. Ce musli maison me donne de la force pour quelques heures de vélo ou de poussage. Il me permet de commencer la journée avec cette douce saveur de miel dans la bouche. Cette douceur se mélange avec celle de la lumière matinale. Réveils sucrés avant une journée de galère !

La première galère, c'est une crevaison. Une fois réparé je poursuis la route jusqu'à la Laguna Verde (lac vert). Un énorme volcan se trempe les pieds dans un lac bleu émeraude. Le clou du spectacle, ce paysage une fois de plus fantastique est le dernier du Lipez. C'est en marchant que j'arriverai à la laguna blanca. En marchant car j'ai subi une nouvelle crevaison. Ici je me restaure dans un comedor. Un groupe d'israéliens, d'italiens et d'américains font de même . Nous lions connaissance. Ils attendent ici un groupe de français pour se rendre à San Pedro de Atacama. Leur traversée du Lipez se termine pour eux aussi. Nous sympathisons le temps que je dévore mon petit déjeuner et les restes du leur. Les français arrivent. Ils viennent de Neussargues ou de Riom es Montagne, petites villes situées à quelques kilomètres de mon village. L'Auvergne se retrouve dans le Lipez, la situation est tout à fait inédite ! Ils sont pressés et me quittent rapidement. Cette fois ci j'ai dans les mains deux yaourts et 5 pommes !

Je quitte donc le Lipez... en marchant. Nouvelle crevaison que je réparerai au poste frontière, abrité du vent. Jusqu'au bout le Lipez m'aura extirpé des forces. Il a été dur, très dur. Au total, 460 kilomètres effectués en un peu moins de 7 jours. Le guide de Yves et Gaël a été capital dans mon avancée, je leur dois beaucoup. Oui, le Lipez est difficile, certainement la portion la plus difficile du voyage. Il m'a fallut lutter contre le vent. Comme promis il m a été souvent défavorable, et a soufflé alors que la route n'était déjà pas facile. La route... Il n'y a pas de route dans le Lipez, au mieux des pistes, souvent ensablées. Et j'étais mal équipé pour ce sable, avec un pneu arrière bien trop étroit. Le sable, j'en ai jusque dans les oreilles en sortant de ce désert. Il est partout, par terre et dans les airs, vous ronge le cerveau, vous cingle le visage, vous bloque les roues...

Mais c'est grâce à toutes ces difficultés que le Lipez est beau. Unique. Une région loin de tout, retirée du monde qu'il est difficile de pénétrer. Une région ou la nature vous impose son rythme, ses humeurs, ses faveurs.

Du vent, du sable, de la piste, le désert. C'est ce que je pensais faire après le Lipez. Je pensais aller me ravitailler à San Pedro du Chili puis repartir pour 10 jours d'autonomie à travers les pistes argentines, plein sud. Mais du sable je n'en peux plus, de la solitude non plus. Je décide de changer d'itinéraire, pour plusieurs raisons. D'une part Teresa a énormément souffert. Les portes bagages avant ne pourront pas supporter une nouvelle fois 10 kilos de nourriture, les vitesses ne passent plus (gaine cassée), le pédalier présente des signes de défaillance inquiétants et j'entends d'autres bruits suspects que je ne peux identifier. Personnellement, je suis usé, lessivé. Cette traversée a été une épreuve. Une épreuve que j'ai souhaité difficile en menant un train d'enfer. Je ne peux moi non plus repartir pour 10 jours d'autonomie. De plus j'ai eu beaucoup de difficulté avec la population bolivienne, Excepté le rotary club de La Paz, j'ai trouvé les boliviens froids et peu fraternels. La fraternité.. Ce terme leur semble assez flou, surtout envers les gringos. Ici plus qu'ailleurs nos relations étaient basées sur l'argent Certes il s'agit d'un pays pauvre, mais cela n'explique pas tout. Pour comparaison les Albanais m'ont paru bien plus chaleureux, à l'image du barbier souriant et du marchand de melon traversant la route pour nous en offrir un. La fraternité est aussi un comportement culturel, les boliviens ne la cultivent pas comme d'autres le font. Alors j'ai besoin de voir du monde, des gens, de leur parler, de les toucher. J'irai donc dans la vallée de Salta, pour traverser des régions bien plus habitées. Le désert c'est beau, mais ça use le moral. Enfin, San Pedro se situe à 2000 mètres d'altitude. Il me faudra descendre, et donc remonter 2000 mètres de dénivelé. Je fuis cet effort. Je décide donc d'aller directement à Salta sans passer pas San Pedro. J'ai encore avec moi un peu de nourriture et beaucoup d'eau, ça devrait passer.

Le douanier observe mon passeport. Tout est en ordre. Il est 14h30 lorsque je quitte la Bolivie. Le Lipez est derrière moi, mais le désert continue encore pour quelques jours...

A suivre...


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