Julien Leblay...
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Dimanche 24 avril : Arrivée à Auckland

Bonjour à tous ! Me voilà enfin arrivé à bon aéroport, comme convenu ! Le voyage a été épuisant, avec ces quelques 22 heures d'avion, 10 heures de décalage horaire et 8 heures d'attente à Hong Kong. Je ne compterai pas la grosse heure de métro, RER et bus, où je fus heureusement accompagné par my sister ! J'ai donc découvert les joies de l'avion, que je n'avais encore jamais emprunté. Durant ce voyage, j'ai eu le plaisir de lire un livre que deux amis de Clermont m'ont tout récemment offerts (Merci à Pascale et Lorenz ;-)). Charles Juliet, poète de renom, a passé cinq mois en Nouvelle Zélande l'an passé (de août 2003 à janvier 2004). Il nous fait vivre son expérience et ses rencontres dans son carnet de bord -Au pays du long nuage blanc. Cela m'a permis d'avoir un avant goût de ce pays, même s'il décrit plus ses rencontres que le pays en lui-même, ce qui rend ce carnet de route très personnel. Je citerai une phrase qui correspondait bien à mon état d'esprit lors de ce premier vol. « Si nous étions attentifs, nous remarquerions plus souvent que nous vivons des choses qui ont de quoi nous étonner ». Attentif, je l'ai été tout le long du voyage, collé au hublot pour vérifier que les ailes de notre Boing 747 ne volent pas en éclat ! L'avion est fascinant. Soulever des dizaines de tonnes d'acier aussi facilement, virevolter dans les airs avec tant d'aisance, défier les kilomètres et le temps. En vélo, il me faudrait bien six mois pour effectuer ce que cet engin fait en 24 heures !

Le Boing 747 de Cathay Pacific a pris les airs à 14h00, pour survoler la Belgique, le Danemark, l'Allemagne, l'Estonie et la Russie. Les nuages nous ont laissé entrevoir ici et là quelques bouts de terre. Le Danemark est très joli vu d'en haut, alors que la Russie apparaît plus froide. La nuit nous a laissé le temps de voir l'Oural, qui se distingue du reste de la Sibérie par sa couleur neigeuse. Lorsque le jour est réapparu, quelques heures après, nous volions sur un tapis cotonneux, sur une mer couverte d'iceberg de vapeur. Les chiffres qui apparaissaient sur mon écran sont étonnants. Nous étions à 10 000 mètres d'altitude et nous déplacions à un peu moins de 1000 km/h. Les 9 600 kilomètres séparant Paris à Hong Kong ont donc été parcourus en un peu moins de 11 heures.

Je n'ai rien vu de Hong Kong. Un épais brouillard recouvre la ville. Je n'ai découvert le sol chinois que quelques secondes avant que l'on s'y pose. Et je ne me suis pas éloigné de l'aéroport, trop fatigué et peu encouragé par l'atmosphère humide qui y règne.

J'ai repris l'avion à 14h30, heure locale (soit 08h30 heure française) pour rejoindre Auckland. Mon voisin de siège est français. Frédéric vient en Nouvelle-Zélande pour y passer trois semaines de vacances. Il y a déjà passé quelques jours il y a de cela plusieurs années, et me dit que c'est le pays qu'il a le plus aimé. Il a déjà visité et travaillé en Belgique, Australie, Canada, Etats-Unis. Son avis m'intéresse et me conforte dans mon choix d'aller là-bas. Mais d'un autre côté, me revient toujours cette question : Mais qu'est-ce que j'fous là, dans un avion en partance pour une destination située à 20000 kilomètres de chez moi ? La réponse peut-être dans quelques jours !

aéroport aéroport décolage dans les airs jolie vue avion photo avion dans les airs

Encore 9200 kilomètres de parcourus, et j'arrive à Auckland à 6h00 du mat'. Je n'ai presque pas dormi et je ne compte pas le faire avant ce soir, pour ne pas subir le décalage horaire. Après avoir essuyé cinq contrôles de douaniers ou autres policiers (cet accueil est une coutume locale : on porte une grande attention aux nouveaux arrivants), je retrouve Mark Wolk, mon maître de stage à 7h20. Dehors, il pleut. Mark me dit qu'il n'a pas plu depuis un mois (chose exceptionnelle pour ce pays), et que la pluie est arrivée cinq minutes après moi... C'est de bon augure pour la suite ! Nous chargeons les bagages dans sa Peugeot 404 âgée de 40 ans. Superbe voiture française, que Mark apprécie à entretenir et utiliser tous les jours pour se déplacer. Elle a déjà plus de 200 000 kilomètres au compteur. Ici, les Peugeot sont des voitures de luxe, car elles coûtent cher à importer. Sur le trajet qui sépare l'aéroport à ma nouvelle demeure, Mark me présente Auckland, qui est la plus grande ville de Nouvelle-Zélande, avec 1,3 millions d'habitants. Il me dit qu'elle est construite sur 64 volcans (qui ne sont plus en activité, heureusement). Les appartements que l'on peut avoir chez nous, dans les immeubles, sont peu communs. Les Néo Zélandais préfèrent avoir un pavillon, avec un petit morceau de terrain. Ainsi, la ville est très étendue. Etant située sur l'endroit le plus étroit de la Nouvelle-Zélande, elle s'étend sur 70 kilomètres du Nord au Sud. On dénombre chaque année 60 000 personnes de plus dans cette ville ; sa croissance va crescendo !

Arrivé chez ma famille, au nord ouest d'Auckland, je fais la connaissance de Pierre-Bernard, qui est stagiaire ici aussi. Il est Vendéen et champion de France de Jeux Vidéo... Ensemble, nous allons partager notre pavillon pendant toute la durée du stage. Il est ici depuis un mois et partira en même temps que moi. Une petite photo de Pierre et de notre nouvelle demeure, construite en bois et en tole ondulée, comme la plupart des maisons ici.

pierre bernard P-B

Mark nous emmène ensuite chez lui et nous présente une autre voiture de collection : une Lada (Mark est polonais et est fier de ses origines, même s'il existe d'autres manières plus nobles de montrer qu'on est polonais !). Trois autres stagiaires sont ici, Sam (française), Tina (Allemande) et Sarianne (Finlandaise). Nous partons avec Sam pour déjeuner au sommet de la grande Tour d'Auckland, qui est la plus grande de tout l'hémisphère sud avec ses 328 mètres. Nous déjeunons dans un restaurant tournant. Le temps de faire deux tours pour admirer la superbe vue panoramique d'Auckland et de voir sauter trois ou quatre personnes (retenues par un cable, rassurez-vous !), et nous allons visiter le War memorial Museum. Je n'ai pas compris pourquoi il s'appelait ainsi. On découvre dans ce musée toute l'histoire de ce pays, mais également la flore et la faune, les différentes cultures du Pacifique et spécialement la culture Maorie... Un très beau musée à visiter absolument. Nous avions la chance d'avoir un excellent guide en la personne de Mark, dont c'est son métier !

Auckland Maître de stage capitale Nouvelle-Zélande vue sur Auckland centre ville Toure sky tour stagiaires en Nouvelle-Zélande photo stage nouvelle-zélande

Finalement nous sommes rentrés à la maison. Après un dîner précoce (18h00), je plonge dans mon lit pour un repos bien mérité !! Voici une bonne première journée passée ici, même si la pluie était au rendez-vous. Normal !

Pour ma deuxième journée, nous sommes allés réparer la 404 de mark (eh oui, 40 ans, ça s'entretien). Nous allons chez son garagiste qui est un passionné de Peugeot. Il roule en 406, sa femme en 405. Mais il a également une 404 et une 403 (je cois). Dans son garage, une Krysler datant de 1929 et une autre de 1935, ainsi qu'une vieille moto de 1920 qui fait un bruit terrible et qui dégage une quantité impressionnante de gaz, à faire crier les détecteurs de fumée !

peugeot 404 réparation

Nous le quittons après déjeuner (ici, les déjeuners sont constitués de simples sandwichs), pour aller tout au nord d'Auckland, à 15 kilomètres de mon logement. Dans un petit coin venté par les vents de la mer de Tasman, Mark me montre un groupe de Fous Australasiens. Cette colonie, qui compte une centaine d'individus, s'installe sur ces terres pour nidifier. En général, ces oiseaux ne se posent que dans des endroits vierges d'hommes. Avec un autre coin de Nouvelle-Zélande, près de Napier (au sud est), cet endroit est une exception. Il nous est donc tout à fait possible de contempler ces oiseaux blancs au cou jaune, alors qu'ils sont normalement plus timides. Mark me dit que c'est pour lui une des plus grande curiosité d'Auckland. Hormis ces oiseaux, l'endroit est splendide. Le vent est très présent et démonte la mer. Les vagues viennent s'échouer sur la plage de sable noir. La mer qui est devant nous remplit un cratère de volcan, Un rocher planté au milieu de la mer nous montre la limite de ce cratère. Cet endroit est magnifique, il faut absolument que j'y retourne dès que j'ai mon vélo ! En parlant de vélo, j'ai fait connaissance avec les routes Néo-zélandaises. Leur topographie me fait penser à celles du Massif Central : très casse pâtes. A la différence près qu'il n'y a pas l'air d'y avoir le moindre replat... J'ai l'impression que je vais en chier pendant mon petit tour à vélo, entre le relief, le vent et la pluie !

côte ouest fous gannets mer tasman paysage Auckland paysages

Voilà pour ce début. Désolé, je commence à être très bavard, et en général ça augmente au fil du voyage. Attendez-vous à avoir de la lecture pour les prochains jours ! J'invite ceux qui le peuvent à se procurer la Montagne du Dimanche. Théoriquement je vais y écrire un article tous les 15 jours, mais je suis motivé pour en écrire toutes les semaines A voir si le rédacteur en chef est OK !

Demain on quitte Auckland pour aller du côté de Taupo, au centre de l'île. Une ville très touristique, située à proximité d'un grand lac de cratère. Je vous raconterai ça à mon retour. A venir aussi, un match à l'Eden Park, prévu pour le 6 mai. Les places sont achetées. Je crois que c'est le dernier match de la saison, ça va être le feu !! Il faut que je m'entraîne pour le haka !

A bientôt.

Julien

PS : petits détails techniques : Ici on roule à gauche, et les règles de circulation diffèrent des nôtres (possibilité de franchir une ligne continues, autorisation de téléphoner au volant, port du casque obligatoire pour les cyclistes...) ; la Poste n'est pas jaune mais rouge, et c'est là qu'on peut y acheter les places pour les matchs de rugby ; les prises de courant sont bien différentes des nôtres, avec trois entrées rectangulaires... C'est tout ce qui me vient à l'esprit pour aujourd'hui. Il est 15h00 en France, je vais me coucher !

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