Julien Leblay...
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Retour mois d'avril

Week-end à Taupo - 27 avril 2004

Je commencerai par faire un petit clin doeil à l'hébergeur Free, où j'ai mon site. Certes, c'est gratuit. Mais il n'est stipulé nulle part qu'il est impossible de mettre à jour son site de l'étranger... Donc me voilà bloqué à 20 000 kilomètres de chez moi avec un site qui ne peut être utilisé... Heureusement, Muriel (my sister, of course), est encore là pour m'aider ! Donc si vous pouvez lire ces quelques lignes, il vous faut remercier Muriel qui doit se taper le boulot de son frangin ! Merci donc Muriel pour ton aide, et j'espère trouver rapidement une solution à ce problème. Quand à Free, je pense qu'ils n'auront plus à héberger mon site d'ici peu...

Ma famille d'accueil avait ce week-end une réunion de famille à Taupo, au centre du pays. Pierre-Bernard (P-B), Sarianne et moi avons donc profité du taxi pour nous rendre dans cette ville très touristique. Nous chargeons le van samedi à 21 heures pour quatre heures de routes pour arriver à la maison de location à 1 heure du mat'.

Le dimanche matin fut consacré à une excursion sur la rivière « Waikito » alimentée par la lac Taupo. Pour 30$NZ (soit environ 13 euros), nous embarquons sur un petit bateau pour une heure et demie de balade, le temps de voir une magnifique chute d'eau : Huka Falls. Ce sont plus de 220 000 mètres cube d'eau qui sont débités ici chaque seconde... Elle fait seulement 12 mètres de haut, mais les eaux s'écoulent ici avec un grondement sourd nous rappelant la puissance de la nature. Il est impossible de pratiquer le rafting ou le kayak dans ces rapides, bien trop violentes. Quelques mètres plus loin, la rivière s'élargit et l'écume s'assoupit dans son lit. La blancheur de la cascade laisse alors la place à une eau vert-turquoise, me rappelant celle que l'on avait trouvée en Slovénie. Cette cascade est le site naturel le plus visité de Nouvelle-zélande. Nous nous sommes donc comportés en bons touristes, et avons contribué à la croissance touristique de cette région. En a-t-elle seulement besoin ? Le long de la rivière, nous pouvons admirer une faune très riche correspondant au bush (forêt ayant des arbres de 4-5 mères de haut et poussant très lentement). Nous pouvons notamment voir les fougères géantes, caractéristiques de la Nouvelle-Zélande. Ici et là, des arbres gigantesques contrastent avec la végétation plus petite du bush. Je n'ai pas encore vu de Kauri, qui est le deuxième arbre le plus grand au monde, derrière un Séquoïa. Il est très utilisé ici, dans la construction des maisons ou de simples objets de tous les jours (meubles...).

three three of NZ Waterfall The city of Taupo the lake of Taupo

Nous pouvons également voir sur la rive une centrale électrique particulière. Cette dernière utilise l'activité volcanique très forte ici (il n'y a pas d'éruptions, mais le sol dégage de la vapeur d'eau, et une odeur de soufre oeuf pourri) rend la balade un peu moins agréable...

L'après-midi fut consacrée à la marche à pied. De Taupo, nous sommes retournés voir la cascade. Théoriquement elle se situe à seulement une heure de la ville. Mais nous nous sommes un peu perdu, et el trajet a pris plus de temps. Nous avons ensuite continué notre route en direction de « The crateres of the moon ». Les « cratères lunaires » se situent à une demi-heure de la cascade. Ce site est gratuit (chose très rare en Nouvelle-Zélande !). A l'entrée, un garde nous demande de rester sur le sentier car par endroits le sol peut être très chaud. En effet, nous sommes dans une cuvette d'où sortent ici et là des fumerolles. Le sous-sol possède une réserve d'eau chaude, et la vapeur d'eau sort par des fissures ou des trous. C'est très impressionnant et ça ne sent pas forcément très bon ici non plus ! Evidemment, en bon français, nous avons quitté les sentiers battus pour voir si le garde disait vrai. Et il disait vrai, lorsque l'on s'approche des fumerolles, le sol est nettement plus chaud.

a waterfall volcan de Nouvelle-Zélande Sarianne a volcan Nouvelle-Zélande a volcan

La nuit tombant, nous n'avons pas pu faire le circuit complet et avons rebroussé chemin. Il nous reste alors plus d'une heure et demie de marche pour rentrer à Taupo... P-B a la bonne idée de faire du stop. Au premier pouce levé, un car de coréens du sud s'arrête et nous conduit jusqu'à la ville. En bon car coréen, il est évidemment bondé, mais nous trouvons une place où nous assoire dans le couloir. A Taupo, nous remercions notre taxi et filons dans un bar pour nous réchauffer, car la fraîcheur nocturne est aux aguets. Nous avons choisi le bon bar : dix minutes après nous être installés, l'alarme incendie nous demande de quitter les lieux, et les pompiers prennent notre place. Rien de bien grave apparemment, mais nous voilà dehors ! Notre journée se termine ainsi.

Lundi est jour férié. Nous commémorons les soldats Néo-zélandais mort durant la seconde Guerre mondiale. Nous voulions faire du Kayak pour voir la sculpture Maorie présente sur une des îles du Lac. Cette sculpture est très connue, présentée sur tous les guides touristiques du pays. Malheureusement le vent souffle trop fort et il nous est impossible de nous y rendre. Tant pis. Nous flanons alors le long de ce lac, qui est d'une pure beauté. Le vent très soutenu transforme ce lac en mer. Des « chevals blancs » (écumes) viennent s'écraser sur le rivage. Il s'agit du plus grand lac de Nouvelle-Zélande, avec ses quelques 608 km² (le plus grand lac d'Europe, le Balaton, en Hongrie s'étend sur 600km²). Il est issu de deux explosions, survenues approximativement il y a 1 800 et 22 000 ans. Ces explosions furent si violentes que les Chinois ont put les voir... Le cratère est aujourd'hui occupé par ce lac, et représente ainsi un centre touristique majeur du pays. En arrière plan, nous pouvons admirer le Mont Ruapehu, qui est recouvert d'un léger chapeau neigeux. Il s'agit du point culminant de l'île du Nord, avec ses quelques 2797 mètres d'altitude. L'hiver approche est il nous sera bientôt possible d'y skier, alors que vous serez en tee-shirt et short dans la lointaine France ! Ce volcan est l'un des plus actifs de la Nouvelle-Zélande, avec une récente éruption en 1975 notamment.

Sarianne and P-B Sarianne and me canard sur le lac taupo Lac de cratère caldera the lunch Lac taupo the lake rivière

Comme nous n'avions rien à faire jusqu'à 15 heures, heure de départ prévue, nous avons fait une balade le long du lac (pas question d'en faire le Tour dans l'après-midi, puisque le périmètre doit dépasser les 100 kilomètres). Ne trouvant pas de sentier, nous demandons notre chemin à un couple. Ils nous demandent d'où nous venons. France, France and Finland. Oh, great ! Do you want to have a drink with us ? Nous voilà parti ! Ils sont en vacance et ont loué une maison à deux pas d'ici. Ils nous expliquent qu'ils ont chez eux un lycéen français, qui passe une année en leur compagnie. Il vient de Lyon, à dix-sept ans... et j'ai oublié son prénom, désolé ! Nous passons une heure et demie en leur charmante compagnie. Margo et Dave habitent Hamilton, à 160 kilomètres au sud de Auckland. Je leur dis que j'y serai autour du 11 octobre, pour l'avant dernière étape de mon périple à vélo. Ils seront ravis de m'héberger. Voici une belle rencontre ! Nous devons les quitter pour rejoindre notre famille d'accueil. Avant de partir, Sarianne a juste le temps de s'apercevoir qu'elle a attrapé un joli coup de soleil sur le visage. Le soleil est dangereux ici. Il fait relativement frais (15 degrés) du fait d'un vent violent venant du sud (équivalent au vent du nord chez nous...). Mais le soleil était étincelant toute la journée, alors on se fait vite avoir. L'air pur de ce pays ainsi que la présence récurrente d'un trou dans la couche d'ozone oblige les touristes que nous sommes à nous protéger constamment. Sarianne, qui habite tout au Nord de la Finlande (et qui ne voit le soleil que 6 mois par an) est une proie facile !

meeting

Finalement nous retrouvons notre van et repartons à Auckland. Sur la route, nous pouvons admirer la campagne Néo-zélandaise, très vallonnée. Le volcanisme se lit partout sur les paysages. J'ai juste repéré une plaine autour d'Hamilton, le reste n'étant qu'une succession e montées et de descentes. L'élevage est la principale ressource du pays. Beaucoup de brebis et de vaches, évidemment (ici le litre de lait coûte moins cher que le litre d'eau, car il y a très peu de sources...), mais également beaucoup de cervidés. Le cerf a été importé ici par les européens. N'ayant aucun prédateur, il a très rapidement recouvert l'ensemble du territoire, provoquant un désastre écologique. Les fermes étaient envahies par les cervidés, dont il était impossible d'arrêter la croissance. L'arrivée de l'hélicoptère a permis de résoudre le problème... En effet, les biches et cerfs ont pu être ainsi chassés à plus grande échelle. Mais au lieu de les abattre tous ils les anesthésiaient pour les parquer. L'élevage de cerf a alors débuté à grande échelle, et l'on en trouve aujourd'hui partout en Nouvelle- Zélande. Voilà comment ils ont transformé un désastre écologique en réussite économique !

the van

J'ai commencé mon stage. Ma mission est super intéressante, puisque je dois monter un circuit de toute pièce en slovénie. Pourquoi aller au bout du monde pour faire un circuit en Slovénie me demanderez-vous ? (Mélanie, je réponds à ta question !). Car Mark propose les circuits touristiques les plus chers au monde. Il organise des Tours privés pour personnes très fortunées. Il ne se cantonne pas seulement à la Nouvelle-Zélande, mais au monde entier. Ayant été séduit par la Slovénie, je lui ait proposé de faire un circuit dans ce pays, qui possède à mon sens de très nombreux atouts (qu'en pense tu Fabien ?!). Me voilà donc en Nouvelle-Zélande pour faire la promotion de notre belle Europe !

Voilà, je vais peut-être maintenant vous parler du temps qu'il fait ici... Il fait aux alentours des 15°C et sommes en automne. A Auckland, les saisons ne sont pas très marquées. Les couleurs de l'automne ne viennent pas embellir le tableau déjà très beau, alors qu'à Taupo certains arbres jaunissaient alors que les jours raccourcissent. Le vent est vraiment très présent, ce qui me fait un peu peur pour mon prochain périple. Lorsqu'il vient du sud (comme ces jours ci), il est froid, alors que le vent du Nord nous réchauffe. Mais le plus étonnant ici, c'est la pluie ! En début de journée, et ce jusqu'au soir, il nous est quasi impossible de dire s'il va pleuvoir ou pas. Le temps change constamment. Il peut faire un superbe soleil et cinq minutes après pleuvoir des cordes... Bizarre. Après la pluie vient le beau temps, et vice et versa !

Pour finir, je tiens à vous présenter quelques personnes très proches de moi ici : Première photo : ce sont mes voisines les plus proches. Très charmantes, on en trouve partout en Nouvelle-Zélande. Deuxième photo : d'autres demoiselles que je n'ai pas la chance de voir sous ma fenêtre, mais que l'on trouve également partout ici. Troisième photo : P-B (Pierre Bernard), mon colloc. Quatrième photo : Sarianne, stagiaire finlandaise qui habite chez Mark et qui nous quittera dans deux mois. Ensuite, c'est Ben, le petit dernier de la famille Ruston. Ne surtout pas lui dire qu'il est petit, il vous répondra que c'est lui le boss ici... Enfin, Hélène et Steve, les parents. Pour le dernier, vous le connaissez peut-être ! Voilà, j'ai fait le tour. A bientôt.

Julien

une vache néo zélandaise brebis de nouvelle-zélande P-B Sarianne Ben Steve and helene it's me !

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