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Tour d'Europe vélo moto ; 5433 km pour le don du sang.

Retrouvez le récit de ce voyage
à vélo moto dans le livre

"Tour d'Europe vélo moto"


152 pages dont 8 de photos couleur.
Prix public : 15 euros.
DVD également disponible : 8 euros
Tour d'Europe vélo moto. 54300 kilomètres à vélo et moto pour le don du sang

Quatrième étape : Rémuzat – Briançon, 167 km.

Pour la quatrième étape, c’est le bruit de la pluie sur la tente qui nous réveille. Journée pas très ensoleillée en perspective. On se prépare donc pour une froide journée dans les Alpes : bas et veste en Gore Tex, k-way et motivation. Finalement la pluie cesse assez rapidement, mais les nuages couvrent tous les pics censés nous surveiller. On se faufile alors dans les gorges de l’Eygues jusqu’à Rosans. A partir de là, nous longeons le ruisseau de Blème, jusqu’à Serres, puis le Petit Buëch pour rejoindre Gap. Le parcours est casse-pattes, avec une succession de petites montées et de descentes trop courtes. Les paysages ne sont pas des plus transcendants, ce qui rend le trajet encore plus long. Nous nous arrêtons à Gap, préfecture des Hautes Alpes, à midi. Les kilomètres parcourus ont été très fatigants. Comme d’habitude, nous prenons un petit sandwich pour caler l’estomac et reprendre des forces. Nous ne mangeons pas beaucoup le midi pour faciliter la digestion et soigner notre porte-monnaie. Le repas du soir étant en revanche plus copieux.

Nous quittons cette petite ville sympathique sous le soleil. Direction Briançon. Nous arrivons au bout de vingt kilomètres à Chorges. Dès lors, le décor est à la hauteur de nos attentes. Les Alpes dans toutes leurs splendeurs ! Le lac de Serre-Ponçon, vieille connaissance, s’étale devant nous jusqu’à Embrun. Deux cyclistes hollandais m’accompagnent pendant une dizaine de kilomètres jusqu’à Savines-le-lac. Ça fait du bien de s’abriter derrière des roues ! Ils sont venus à Embrun pour une semaine, le temps pour eux de grimper quelques cols, comme celui de l’Izoard. Au moins, ça les change un peu de leur plat pays ! J’ai le plaisir de voir qu’ils parlent mieux le français que moi le néerlandais. En espérant que ce soit le cas pour tous les hollandais… Je leur explique que je fais le Tour d’Europe, et que je serai chez eux à la fin du mois de juillet. Ils sont surpris de voir que je n’ai pas de valise sur le vélo. Un seul maillot pour tout le Tour ?! Eh non, j’ai mon ami qui me suit en moto ! Ils ne verront pas Fabien qui est parti de Gap une heure après moi, le temps d’actualiser le site, pour nos concitoyens impatients d’avoir de nos nouvelles. Nous nous retrouvons à Embrun, où nous nous étions arrêtés camper l’an dernier dans notre Tour des Alpes.

Pour les sportifs de très haut niveau, cette petite ville est connue pour son triathlon marathon, qui se déroule le 15 août de chaque année. Au programme : trois kilomètres de natation pour s’échauffer, cent quatre vingt kilomètres à vélo (dont la montée de l’Izoard par le côté le plus dur) pour se sécher, et un petit marathon pour bien dormir. Les participants démarrent à 7h00 le matin. Les premiers arrivent aux alentours de 16h00, après neuf heures d’effort intense. Les derniers, quand les conditions climatiques le permettent, arrivent à minuit… Avis aux amateurs ! Pour moi ça ira ! Je préfère profiter du cadre resplendissant de cette ville, qui se situe entre monts et mer…veilles, avec d’un côté le grand lac bleu azur, et de l’autre les Ecrins où nous apercevons les premières glaciers de notre voyage.

Nous suivons la Durance et laissons à notre droite Guillestre, qui se trouve au pied de l’Izoard. Ce col mythique était au programme de notre Tour. Nous préférons l’esquiver pour regagner l’Italie sans encombre. Il est encombré par les nuages. Nous ne loupons rien à le contourner par la vallée de la Durance, qui offre également des vues magnifiques. Le parcours est cependant toujours aussi casse-pattes. A quinze kilomètres de Briançon, je me dis que l’on a fini l’étape, et que demain on est en Italie. C’est sans compter une dernière ascension juste après L’Argentière. Je ne l’avais pas vue sur la carte celle là !

Finalement nous nous arrêtons dans un camping, à sept kilomètres de Briançon. Nous avons parcouru 167 kilomètres en 7h45. Le gérant nous demande notre nom :
- Les Voyageurs au Grand Cœur !
- Avec un beau nom comme celui-ci, ça vous fera 50 % de réduction.

Sympa ! On remercie le patron du camping de l’Isle de Prelles puis allons nous installer. Nous allons nous ravitailler à Briançon où nous grimpons (en moto !) jusqu’à la cité Vauban où la Collégiale Notre-Dame, classée monument historique, domine de toute sa splendeur. Nous choisissons une crêperie pour ce soir. « L’instant Gourmand » nous paraît faire l’affaire. Nous faisons connaissance avec les deux patrons, Emilie et Fabrice, deux frère et sœur de notre âge. La rencontre a été très sympathique, les crêpes très bonnes et consistantes ! Une agréable soirée pour se remettre de notre dure journée.

Un dernier bain de pieds pour soigner les tendons (qui se portent presque à merveille à présent !) avant d’aller se coucher. Un dernier détail. Après les tendinites et la chute, aujourd’hui, c’est au tour des ampoules de m’embêter. A chaque journée ses douleurs. Mais celle-là est plutôt sage. En revanche Fabien a toujours mal à son pied. Il prendra le temps de s’en occuper à Turin si on y arrive ! Nous avons une petite étape de prévue pour demain (cent vingt kilomètres), avec tout de même deux grosses ascensions (col du Montgenèvre (1854m) et montée sur Sestrières (environ 2000 mètres)… La descente sur l’Italie sera d’autant meilleure ! D’autant plus qu’un bon lit nous attend, réservé pour nous dans un bel hôtel par le Club rotarien de Turin 45ème parallèle… ca nous changera du sol caillouteux des campings !

Pour le site Internet, nous nous apercevons que cela demande beaucoup de temps. Après une dure journée de vélo, ce n’est pas évident de se pencher sur le clavier et de tout balancer sur le site. Nous aurions dû embarquer Gérard Holtz pour cela, mais nous y avons pensé trop tard. Nous essayons de concilier à la fois le côté « découverte » et également le côté « défi physique et équipage ». Ce n’est pas toujours facile de faire un mélange harmonieux, surtout après une dure journée de vélo (vous avez déjà vu un cycliste intelligent ?!), mais on fait de notre mieux ! De nombreuses personnes nous écrivent pour nous encourager, mais également pour demander de nos nouvelles lorsque le site n’est pas actualisé. C’est très encourageant de lire tous ces mails nous disant de continuer à pédaler comme on le fait.

Etape précédente : Les vans - Rémuzat                                                                   Etape suivante : Briançon - Turin



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